Big data et analytique : la croissance forte du marché n'est pas près de s'essouffler

Au sein du marché global des logiciels de big data et d'analytique, les ventes d'outils et de plates-formes de BI et d'analyse enregistreront un taux de croissance annuelle moyen de 23,6 % au cours de la période 2022-206. Illustration : IDC

Les applications de big data et d'analytique ont vu leurs ventes progresser d'au moins 15 % un peu partout dans le monde au premier semestre 2022. Leur place au coeur des stratégies d'entreprises visant à rechercher de nouvelles opportunités et atténuer les risques permettra à cette dynamique de perdurer au moins jusqu'en 2026.

Les logiciels dédiés au big data et à l'analytique forment l'un des segments du marché de l'IT qui, globalement, ne souffrent pas de la situation géopolitique et économique mondiale. Pour preuve, indique IDC, leurs ventes du premier semestre 2022 ont connu une hausse de 10 % en valeur d'une année sur l'autre (+ 19,5 % à taux de change constant) en EMEA. Et c'est là leur moindre performance, puisqu'elles ont crû dans le même temps de 21 % dans la zone Amériques, et de 16 % (+ 23 % à taux de change constant) en Asie-Pacifique, Japon inclus.

« Le premier semestre 2022 a montré que les technologies les plus transformatrices - analytique, IA, intégration des données et préservation de leur intégrité - sont moins affectées par les difficultés du marché de l'IT. C'est parce qu'elles sont au coeur des stratégies des entreprises visant à rechercher de nouvelles opportunités et à atténuer les risques », déclare Thomas Vavra, analyste chez IDC.

15,3 % de croissance en EMEA en 2023

A ce titre, le cabinet d'études reste confiant pour les mois et les années à venir. Selon lui, les revenus générés par les ventes de logiciels dédiés au big data et à l'analytique vont enregistrer une progression de 15,3 % en EMEA cette année. Ce qui va permettre à la région de rattraper son retard sur les zones Amériques et Asie-Pacifique. Entre 2022 et 2026, sa croissance annuelle moyenne devrait même se situer à 19,1 %, soit un dynamisme un peu plus marqué que sur le continent américain et légèrement plus faible qu'en Asie-Pacifique (+ 20,5 %).