La valeur des contrats signés par VoIP Lease devrait rapidement représenter 10 M€. Illustration : D.R.
L'opérateur VoIP Télécom a monté un coentreprise avec Axialease afin de disposer de l'expertise de la société de location évolutive pour proposer ses propres contrats de financement.
Le loueur Axialease et l'opérateur VoIP Télécom viennent de s'associer au sein d'une co-entreprise focalisée sur le financement du matériel, des logiciels et des services d'intégration qui permettent aux clients de souscrire aux services de l'opérateur. Baptisé VoIP Lease, la nouvelle structure va proposer ses propres contrats de location évolutive en s'appuyant sur le back office d'Axialease. Elle compte notamment sur les revendeurs de l'opérateur pour inciter les entreprises à faire appel à ses services. Pour les y encourager, VoIP Télécom va notamment ajouter sur sa plate-forme web de provisionnement et d'activation de services le module Marylease d'Axialease qui permet d'automatiser les accords de financement. « D'après nos estimations, la valeur des contrats qui seront signés par VoIP Lease dépassera rapidement les 10 M€ », indique Sébastien Luyat, le directeur général et co-fondateur d'Axialease.
26% des revenus d'Axialease issus de ses coentreprises
La société de location évolutive n'en est pas à son coup d'essai en termes de création de coentreprises telles que VoIP Lease. Auparavant, elle en a déjà créé six, notamment avec les groupements de revendeurs informatiques Resadia et Séquence informatique, l'éditeur Solware, ou encore l'intégrateur de logiciels Autodesk Naco. Elles ont participé à hauteur de 20 M€, soit 26,6%, au 75 M€ de chiffre d'affaires global qu'Axialease devrait publier prochainement pour le compte de son exercice 2019-2020. Et cette part progresse, puisqu'elle représentait 23% de l'activité totale du loueur un an plus tôt.
« L'intérêt des coentreprises de ce type est qu'elles permettent à un société de proposer ses propres contrats à ses propres couleur. Elle sécurise en outre son parc clients avec un associé qui a les mêmes intérêts que lui. Et bien sûr, cela génère du revenu supplémentaire », détaille Sébastien Luyat. Le loueur, de son côté, s'assure que les contrats de locations évolutives signés par ses partenaires et les clients passent par ses services. Néanmoins, indique ce dernier, un prestataire ou un fournisseur ne peut commencer à se poser la question de la création d'une captive de financement qu'à partir du moment où elle a la capacité de générer plus de 3 M€ de contrats par an.
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