Le cloud hybride s’impose désormais auprès d'une majorité de décideurs comme un idéal d’architecture IT. (Crédit : Pexels/Aleksandar Pasaric)
En 2019, les décideurs informatiques français étaient séduits par le cloud hybride jugé « mode d'exploitation idéal » à hauteur de 75 %. Dans la dernière livraison de l'Enterprise Cloud Index réalisée par le cabinet Vanson Bourne sur la commande de Nutanix, ils sont désormais 85 % dans ce cas, rattrapant ainsi presque la moyenne mondiale de 87 %. Face à cet idéal affiché, la réalité est cependant moins enthousiasmante : 14 % des répondants français ont effectivement adopté une architecture réellement hybride, c'est à dire intégrant du cloud public et du cloud privé. 27 % utilisent du cloud privé et 30 % du cloud public avec des infrastructures privées à côté, sans réelle intégration sous forme de cloud hybride.
L'évolution est cependant rapide et nette. Ainsi, 40 % des répondants français déclarent ne pas utiliser aujourd'hui de cloud public mais ils ne sont plus que 20 % à penser le faire d'ici un an. Le terme de « cloud public » devrait en fait s'écrire au pluriel : 41 % utilisent au moins deux fournisseurs de cloud public. D'ici un an, ce chiffre devrait atteindre 57 %. Les Français mettent l'accent sur l'évolutivité (18%) et la compatibilité avec les applicatifs actuels (13%) tandis que le reste de la zone EMEA met l'accent sur les avantages économiques (18%) devant l'évolutivité (17%). Le coût est une préoccupation marginale : 7 % des Français le mettent en première position.
La question des ressources humaines demeure un problème. Ainsi, 22 % des Français déclarent ne pas disposer des compétences nécessaires pour gérer du multi-cloud, 13 % pour la technologie des conteneurs.
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