Patrice Bélie est passé directeur général d'Adista en avril 2018 avant d'en prendre la présidence en décembre dernier. (crédit : D.R.)
Spécialisé dans la fourniture de services IT et télécoms hébergés, Adista ambitionne 150 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022 contre 104 M€ pour cette année. Renouvellement du top management et création d'une entité dédiée à la cybersécurité doivent l'aider à atteindre son objectif.
Après avoir pris la direction générale d'Adista en avril dernier, Patrice Bélie en a pris récemment - le 21 décembre 2018 - la présidence. Un poste qui lui a donné plus de latitude pour mettre en ordre de bataille l'opérateur spécialisé dans les services IT et télécoms hébergés qui s'est fixé de grandes ambitions pour les années à venir. Alors que pour 2019 la société vise les 104 millions d'euros de chiffres d'affaires (contre 92 M€ en 2018), c'est 150 millions d'euros que l'entreprise espère atteindre en 2022.
Pour atteindre cet - ambitieux - objectif, la société a réalisé plusieurs actions. Tout d'abord réorganiser son top management. Olivier Grosjeanne a rejoint le groupe au poste de directeur technique et CTO en remplacement de Pascal Caumont, tandis que Marylise Jacottin a remplacé Jean-Pierre Glath en tant que directrice commerciale. Ce ne sont pas les seuls mouvements puisque deux directions ont été créées avec les nominations d'Alexia Marlin (DRH) et de Julien Linsolas (directeur juridique). Jusqu'alors directeur cybersécurité d'Hub One depuis septembre 2017, David Boucher prend la direction d'une business unit dédiée dans ce même créneau « avec la mission de développer la stratégie d'Adista sur ce sujet critique pour les entreprises », indique la société dans un communiqué.
Le cap des 500 collaborateurs bientôt franchi
Parmi les autres axes de développement d'Adista, l'intensification de sa présence en région qui a permis, sous l'impulsion de Jean-Pascal Macchi, le directeur général du groupe de se rapprocher de ses clients au travers de la délégation opérationnelle à trois directions basées à Nancy, Bordeaux et Saint-Etienne. Et aussi une intensification des recrutements. « Cette décentralisation du pilotage des unités commerciales, production ou avant-vente permet à l'entreprise d'envisager sereinement son augmentation d'activité et le franchissement prochain du cap des 500 collaborateurs », indique la groupe qui compte un peu plus de 400 salariés à date.
Suivez-nous