71 % des entreprises augmenteront leurs achats de logiciels cette année en France

Les processus d’achat de logiciel reposent sur un travail collégial a l’issue duquel c’est un cadre supérieur ou le dirigeant d’une entreprise qui prend la décision d’investir. Illustration : Pixabay

Les processus d’achat de logiciel reposent sur un travail collégial a l’issue duquel c’est un cadre supérieur ou le dirigeant d’une entreprise qui prend la décision d’investir. Illustration : Pixabay

Le mouvement, très majoritaire, de hausse des acquisitions de progiciels en cours repose notamment sur une croissance des prévisions d'investissements de plus de 20 % dans une entreprise sur cinq cette année. Pour profiter au maximum de cette opportunité, les éditeurs et leurs prestataires ont tout intérêt à se pencher sur les processus d'achats des entreprises analysés par une étude de Capterra.

La très grande majorité des entreprises devrait contribuer à la croissance de 9,4 % en valeur promise aux éditeurs et aux plateformes cloud en France en 2023 (Source : PAC pour Numeum). Rendus publics le 23 janvier, les résultats d'une étude de Capterra indiquent, en effet, que 71 % des organisations présentes dans l'Hexagone prévoient d'augmenter leurs achats d'applications cette année. Dans un cas sur 5, la hausse des investissements atteindra au moins 21 % par rapport à 2022. Pour 38 % des 248 sociétés sondées, le premier objectif de leurs acquisitions de progiciels est d'augmenter la productivité de leurs collaborateurs. Les autres donnent la priorité à des solutions informatiques visant à les prémunir contre les cyberattaques (32 %) ou à remplacer un outil dépassé technologiquement par rapport à leurs besoins (27 %).

Les tests privilégiés avant l'achat

L'enquête de Capterra s'est également intéressée aux processus d'achat des logiciels. Premier constat, ils reposent la plupart du temps sur un travail collégial, auquel participent de quatre à six personnes dans 37 % des entreprises, et de deux à trois intervenants dans 30 % des organisations. Le choix final revient néanmoins à un cadre supérieur dans un peu moins d'une entreprise sur deux, et spécifiquement au directeur général dans 37 % d'entre elles. Avant d'en arriver à cette ultime étape de sélection, 38 % des groupes de travail font notamment procéder à des tests de produits, sur quatre à six logiciels pour la moitié d'entre eux. Pour 32 % de sociétés qui se sont exprimées, les avis d'experts sont la source privilégiée d'information, quand 30 % d'entre elles se fient d'abord aux démonstrations.

Ces approches permettront, par exemple, de juger de la possibilité pour un logiciel d'être pris rapidement en main par les équipes. Ce critère est le premier à être pris en considération par 41 % des décisionnaires. Et pour cause : 40 % des entreprises confient ne pas avoir investi dans une solution à cause d'une crainte d'un ralentissement de leur activité ou d'une courbe d'apprentissage complexe lors de la phase de mise oeuvre. Pour 37 % des entreprises, ce sont plutôt les capacités d'intégration avec d'autres systèmes en place qui prévalent, devant le tarif d'un logiciel et la sécurité qu'il offre (35 %).

Les capacités d'intégration d'un fournisseur sont décisives

Au-delà des applications en elles-mêmes, les entreprises portent aussi leur attention sur les acteurs qui vont les leur fournir. Le savoir-faire de ces derniers en matière d'intégration est un facteur de choix décisif pour 40 % des sondés. Les clients sont aussi 36 % à accorder une place importante à la fiabilité des équipes de vente du fournisseur durant le processus d'achat et à la flexibilité de l'adaptation du processus de vente. Non loin derrière arrivent l'expertise produit de l'équipe de vente (35 %) et la flexibilité dans la programmation des logiciels ou les options open source (34 %).

Un support efficace pourra aussi faire pencher favorablement la balance vers un éditeur quant à l'achat d'un logiciel. Depuis 2021, en effet, 23 % des entreprises sondées procèdent « plus fréquemment », et 52 % « assez fréquemment », au remplacement, à la modification ou à la réadaptation de leurs logiciels. Or, ces démarches ne peuvent pas être menées sans un soutien efficace d'un éditeur ou de son prestataire. Sans compter le fait que, lors de l'implémentation d'un logiciel, 35 % des entreprises placent en tête de liste la possibilité d'avoir accès à un service client. D'autres demandent avant tout des flux de travail flexibles et adaptés aux types d'utilisateurs (41 %), ou des éléments personnalisés (modèles/ tableaux de bord) (40 %), ou bien encore un espace de connaissance pour l'autoformation/des tutoriels (35 %).

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