Orange Business Service (OBS) a fait les choses en grand pour promouvoir son offre de TelePresence. Des journalistes de différents pays étaient donc présents dans des lieux de conférence à Paris, Londres et Pékin, afin de participer et d'interroger Vivek Badrinath, directeur exécutif d'OBS, ainsi que Pieter Schoehuijs, utilisateur du service et DSI du chimiste AkzoNobel. Ce dernier est présent dans 80 pays et emploie 55 000 personnes. L'une des particularités du service de Téléprésence est de pouvoir connecter des systèmes de diverses origines, tant côté matériel qu'opérateurs. Ainsi la connexion a été effectuée avec des équipements Cisco en Angleterre et du matériel Huawei en Chine.
Vivek Badrinath a rapidement présenté les avantages de la Téléprésence, à savoir une réduction importante des coûts, une plus grande rapidité dans la prise de décisions, ainsi qu'un meilleur rendement écologique, par la suppression des déplacements professionnels. Selon lui, utiliser la Téléprésence est « simple comme un coup de fil ».
C'est dans ce sens qu'est intervenu Peter Schoehuijs, afin de partager son expérience sur le service d'Orange. Le DSI d'AkzoNobel se sert régulièrement du service afin d'interagir avec les managers des quatre-vingt pays dans lesquels on trouve son entreprise. La baisse des coûts est réelle, puisqu'il annonce avoir économisé 500 000 €. La solution évite également les problèmes de mauvaise compréhension, mais surtout « elle nous a permis de mettre fin aux difficultés d'organisation lorsqu'il s'agit de travailler avec les différents managers ».
S'interconnecter au sein d'un même service
« Dès que nous l'avons testée, nous l'avons adoptée » ajoute Peter Schoehuijs. De plus, « cela oblige l'utilisateur du service à rester attentif » et cela donne l'impression de « se rapprocher d'une réunion autour d'une même table. Les réactions sont plus naturelles qu'auparavant, en conférence audio ou vidéo ».
Le service proposé par Orange est simple à utiliser: une réservation de réunion sur Internet, un lien pour se connecter et l'on interagit directement avec ses interlocuteurs, le tout en haute définition.
Alors d'où vient la nouveauté associée au terme cloud ? OBS la définit comme étant la possibilité d'interconnecter différents systèmes et opérateurs télécoms au sein d'un même service, mais surtout, pour l'utilisateur, de n'avoir rien d'autre à acheter que des écrans pour suivre la conférence. Orange facture son service à l'usage. Ainsi, l'entreprise n'a pas à acheter de matériel, dont la location est facturée dans le service. Quant à la question du coût du service, OBS a botté en touche à plusieurs reprises répondant que « chaque entreprise a la possibilité de profiter de cette offre, suivant divers paramètres : nombre de salles de réunion utilisées, distance entre les unes et les autres, la fréquence d'utilisation ainsi que le matériel utilisé ».
Des réunions réalisées via des terminaux mobiles
OBS annonce une disponibilité du service entre 99,8% et 99,95% du temps, et investit près de 750 millions d'euros par an pour développer l'infrastructure. En cas de souci, un « concierge » est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, afin de parer à tous problèmes.
Dernière nouveauté, le service permet de participer aux réunions via une tablette, un smartphone ou un ordinateur portable. Dans ce cas, même si la qualité de la vidéo est à la baisse, s'adaptant à la résolution de la caméra, la latence demeure très faiblement perceptive - sans être gênante - dans la salle de conférence, via une connexion en WiFi.
Les possibilités d'interopérabilité sont élargies, le service d'OBS étant compatible avec les opérateurs télécoms AT&T, BT, Tata et Telefonica, et depuis peu avec Verizon, en attendant prochainement T-Systems. A l'heure actuelle, soixante-sept pays peuvent accueillir cette offre de Telepresence, avec une offre de vidéoconférence dans cent-six pays.
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