(28/08/03) - Un nouvel eldorado ? Peut-être. En tout cas, la Chine y ressemble fortement aux yeux des équipementiers télécoms. Ainsi, Alcatel vient d'annoncer un investissement de 145 M$ en Chine pour cette année en recherche et développement pour les réseaux mobiles de troisième génération. Même démarche pour Nortel qui s'est associé pour l'occasion à Datang, une entreprise issue de l'université de Pékin. En juin dernier, Lucent se disait prêt à consacrer 50 M$ à l'ouverture en Chine d'un centre de recherche sur la 3G. NTT DoCoMo l'a déjà fait avec un financement de 5,3 M$. Siemens et Ericsson sont également présents. Un intérêt bien peu innocent : en 2001, le Yankee Group prévoyait plus de 244 millions d'abonnés au téléphone mobile en Chine pour un taux de pénétration de 20 % en 2004, contre 230 millions d'utilisateurs en Europe. En outre, les licences 3G locales pourraient être accordées fin 2003 ou 2004 aux quatre opérateurs du pays. De son côté, Nokia mise sur l'Inde et la Russie pour la vente de ses terminaux. Le finlandais estime notamment qu'il se vendra entre 10 et 12 millions de mobiles en Russie cette année, dont 40 % produits par ses soins. Le constructeur affiche la même part de marché en Chine où devraient se vendre cette année 8 millions de terminaux. En 2003, un quart des ventes de mobiles devraient avoir lieu dans les pays émergents. Autres enjeux et autres motivations, Intel et Hitachi renforcent leur présence en Chine pour réduire leurs coûts. Le premier s'apprête à investir 175 M$ dans une seconde usine sur place tandis que le second prévoit de déplacer en Chine toute sa production de disques durs d'ici 3 ans.
Les industriels des télécoms et de l'informatique misent sur les pays émergents
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