Avec quelques modèles emblématiques qui ont su séduire les professionnels, Nikon a montré qu'elle n'avait rien à envier sur le plan technologie à ses concurrents. Poursuivant sur sa lancée, elle décline dans un modèle ambitieux, mais bien plus abordable, quelques innovations développées pour le D300. Et y ajoute la vidéo.
Le D90 se présente comme une évolution survitaminée du D80, au point que sur de nombreux points, il concurrence le D300 dont il emprunte le superbe écran de 3 pouces, d'une définition VGA (640 x 480). Pratiquer la visée sur le LCD est agréable, mais l'autofocus, rapide en visée reflex, devient alors plus lent. C'est aussi en LiveView que la vidéo est accessible, en 720p pour une durée maximale de 5 minutes en continu.
Le capteur offre douze millions de pixels et son exploitation est remarquable jusque dans les hautes sensibilités. Photographier à 1 600 Iso est loin d'être ridicule et même à 6 400 Iso, il est capable de tirer son épingle du jeu. Évidemment, l'image n'a pas la finesse d'une photo prise à une sensibilité plus basse, mais souvent, cela évite de mettre le flash en action.
Un bilan positif
Celui qui quitterait les modes Scènes (portrait, paysage, sports...) pour les modes priorité aurait intérêt à lire le mode d'emploi, pour prendre connaissance des subtilités des réglages. L'appareil pourrait même faire peur tant il y a d'options, mêlant celles vraiment utiles (par exemple, ajuster la sensibilité avec une molette) et d'autres dont on ne mesure pas forcément la portée. Heureusement, Nikon a intégré des textes d'aide à tous les niveaux, car on n'emporte pas le manuel papier avec soi !
Comme tout reflex moderne, le D90 offre un système de dépoussiérage du capteur, mais ce n'est pas une raison de ne pas faire attention en changeant d'objectif. A l'instar de Canon, Nikon ne produit pas de reflex stabilisés. Alors, à l'achat des optiques, autant privilégier celles qui affichent la mention VR, signe d'un stabilisateur bien utile en photo et en vidéo, comme les 16-85 mm, 18-135 mm, 18-200 mm et 70-300 mm.
Les automatismes sont performants et le D-Lighting qui éclaircit automatiquement les ombres à la prise de vue mérite de rester enclenché en permanence.
Le bilan de ce modèle, vendu nu 949 €, et 1 149 € avec le nouveau 18-105 mm est des plus satisfaisants. Il offre des prestations quasi professionnelles en qualité d'image et une ouverture sur la vidéo, bien pratique quand on se dit, face à une scène originale ou un événement familial, qu'un petit film complèterait bien les photos.
Grandeurs et limites de la fonction vidéo
Pendant que vous filmez, l'autofocus est inactif, aussi faut-il faire le point au préalable et gérer au mieux la bague des distances de l'objectif ensuite. Autres limitations, une durée d'enregistrement HD de cinq minutes au plus et l'absence de prise micro, comblée par la qualité du son monophonique. En contrepartie, le grand capteur offre des images de qualité, même en faible lumière et la colorimétrie est remarquable.
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Le premier Reflex doté d'une fonction vidéo
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