Croissance continue de l'externalisation en Europe, la France plus réservée

(04/03/04) - La sortie de crise pour les SSII européennes en 2004 passera par les prestations d'externalisation ou ne sera pas selon Gartner qui affirme qu'avec 4,5 % de croissance et 25 Md$ de CA généré ce segment sera le plus porteur de l'activité du secteur. Une éclaircie qui ne devrait pas concerner la France si l'on en croit, cette fois, une étude (*) menée à l'initiative de la société de service britannique LogicaCMG et qui montre que la France est largement en retard par rapport au reste de l'Europe. Même si l'informatique apparaît en tête des fonctions jugées externalisables, la rareté des projets sur les 24 prochains mois toutes fonctions confondues démontre le peu d'intérêt porté. Il en va autrement chez nos voisins européens pour qui, selon Gartner, l'externalisation s'accompagne également du recours au offshore. Le cabinet d'étude estime qu'il représentera 14% des prestations externalisées en 2007 contre seulement 1% en 2003. Surtout, l'Europe de l'Est devrait constituer un havre particulièrement accueillant pour les SSII américaines qui y voient un lieu aux compétences suffisantes, aux coûts de main d'oeuvre attractifs et au futur économique rassurant dans le cadre de l'élargissement de l'Union européenne. Analysant les raisons qui expliquent le différentiel entre le Royaume Uni (50% du marché européen de l'externalisation) et la France ou l'Allemagne, le Gartner évoque l'obstacle que constituent "les coûts de transferts de salariés"... (*) Etude mondiale menée en décembre 2003 par Coleman Parkes à l'initiative de LogicaCMG auprès de 191 dirigeants d'entreprise de plus de 1000 salariés (dont 30 Françaises) dans 6 pays.

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