Le spécialiste danois de solutions à destination du support client était en négociation avec une consortium comprenant des fonds d'investissements en vue d'être racheté.
Après la rumeur du Wall Street Journal ce matin, Zendesk a annoncé son rachat par un groupe de fonds d'investissement composé de Hellman & Friedman LLC et Permira. L'opération est estimée à 10,2 milliards de dollars. Un peu loin des 17 milliards escomptés par l'éditeur en février dernier.
Au début du mois de juin, Zendesk avait déçu les analystes financiers en préférant rester indépendant plutôt que d'être racheté. Cette dernière option est revenu sur la table. En effet, selon le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier, le spécialiste danois en solutions de services de support client était donc en négociation avec un consortium comprenant notamment Hellman & Friedman LLC et Permira. L'opération a finalement été conclue aujourd'hui pour un montant de 10,2 milliards de dollars par un groupe de fonds d'investissement composé de Hellman & Friedman LLC et Permira. Les acheteurs proposent donc 77,50 dollars par action, soit une prime de 34 % par rapport au cours d'hier. On est effectivement bien loin des 17 milliards de dollars demandés par l'éditeur en février dernier. La rumeur précèdent le rachat avait été bien accueillie par la bourse, car l'action de l'éditeur avait bondi de 35%. Sa valorisation était hier estimée à 7 milliards de dollars.
Ces deux fonds avaient déjà été évoqués en février dernier, selon Bloomberg, pour avoir déposé une offre, avec Advent, pour acquérir Zendesk. Ils proposaient 127 et 132 dollars par action, alors que l'éditeur tablait sur un montant de 140 dollars par action. Depuis quelques mois, Zendesk est sous la pression du fonds activiste Jana Partners. En février dernier, il s'était par exemple opposé au projet de rachat de Momentive (plus connu sous ancien nom SurveyMonkey), plateforme de gestion de sondages et d'études de marché. L'opération a donc capoté. Récemment, le Wall Street Journal rapportait que le fonds activiste réclamait le départ du CEO Mikke Svane et des changements au sein du conseil d'administration.
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