Nombre d'observateurs et d'analystes supputent que Vista sera le dernier OS client de Microsoft, laissant la place aux systèmes en ligne ou bureaux virtuels. Il n'en sera rien, selon Steve Ballmer, qui s'est toutefois abstenu de donner trop de détails sur l'après-Vista.
Alors que Microsoft lance Vista et Office 2007 ce 30 janvier pour le grand public - la première sortie conjointe des deux produits phare de Microsoft en douze ans -, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft a tenu à démentir les rumeurs qui faisaient du successeur de XP le dernier OS client que l'éditeur sortirait : « nous avons encore plein de choses en réserve ». L'information est importante mais manque cruellement de détails : rien ne filtre sur ce que sera l'après-Vista. Assis aux côtés des dirigeants des principaux partenaires de Microsoft - Intel, HP, Dell, etc. - lors du lancement à New-York Steve Ballmer a expliqué que les possibilités d'innovation sur un PC sont encore très larges et que le groupe qu'il dirige prévoit de continuer à développer l'interface utilisateur, la sécurité et les possibilités multimédia dans Vista. L'après-Vista pourrait alors être un Vista amélioré. « Nous avons une très longue liste de choses que nos ingénieurs veulent faire, une longue liste de choses que les sociétés ici présentes veulent que nous fassions », a-t-il expliqué à son auditoire new-yorkais. Préférant esquiver une question sur ce qui succèderait à Vista, l'homme fort de Microsoft s'est également montré peu disert lorsqu'il fut interrogé sur le premier service pack pour le nouvel OS : « nous en sortirons un si nous en avons besoin », s'est-il contenté de répondre. Une campagne de 500 M$ En dépit des propos tenus par de nombreux analystes, prévoyant une adoption plutôt lente du nouveau système d'exploitation, le PDG s'est montré plus optimiste. Il estime ainsi que Vista sera adopté cinq fois plus vite que ne l'a été Windows 95 et deux fois plus rapidement que Windows XP au cours des trois prochains mois. La plupart des versions écoulées devraient être, toujours d'après Steve Ballmer, pré-installées sur des PC déjà montés. Cette étape new-yorkaise était la première d'une série d'événements à travers le monde, dans le cadre d'une campagne de lancement évaluée à un demi-milliard de dollars. En France, le coût de l'événement de ce soir à la Grande Arche, avec tir de feu d'artifice et Flavie Flament transformée en télévendeuse sur TF1, serait de l'ordre de 15 ME.
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