Vidéosurveillance « légère » : un nouvel Eldorado ?

Depuis 2008, on a vu apparaître les premières solutions de vidéosurveillance grand public, avec des prix d'appel inférieurs à 100 euros. Si elles n'ont été prises au sérieux dans un premier temps, leur rapide montée en puissance commence à impacter les politiques de distribution sur l'ensemble de ce marché.

Dossier réalisé en collaboration avec
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En même temps que les acteurs traditionnels de la vidéosurveillance focalisent leur attention sur les « nouveaux entrants » que sont les spécialistes informatiques, ils risquent de ne pas voir venir une vague beaucoup plus importante : la vidéosurveillance « grand public ».
En toute fausse modestie, les promoteurs de ces solutions low cost les ont qualifiées de « légères ». En ce qui concerne l'investissement initial, on ne parle plus de plusieurs milliers d'euros (prix intégrant le matériel, les logiciels, la connectique et l'installation), mais de moins de 100 euros.
Exemple : Bewan a lancé au printemps dernier une solution à... 89,90 euros TTC (la iCam 100n). L'ensemble comprend le matériel, le logiciel, les câbles et il suffit de disposer d'Internet pour se passer complètement d'un installateur. Détail qui ne trompe pas sur la démarche marketing : un soft gratuit est disponible pour permettre aux possesseurs d'iPhone ou d'iPodTouch de visualiser ce que capte la caméra.

On n'en est pas au Stade de France

« Ce n'est pas avec un système aussi sommaire que l'on peut surveiller le Stade de France », explique - avec raison - un des grands fabricants de solutions de vidéosurveillance professionnelles. Mais même s'il a raison, il ne peut oublier que de telles offres vulgarisent les usages. Tout comme cela s'est passé pour la téléphonie mobile ou pour d'autres applications (la messagerie, les réseaux sociaux, la visioconférence, etc.), les salariés comprennent difficilement que leur entreprise ne soit pas équipée d'une technologie qu'ils utilisent déjà à leur domicile.
La vidéosurveillance suit de ce point de vue la voie tracée par des marchés qui ont littéralement « explosé ». Les fournisseurs de ces systèmes peu chers et dits « basiques » monteront ensuite en gamme. Bewan lancera ainsi début 2011 un modèle plus puissant, le iCam 300n, dont le prix sera de 199 euros. « Ces lancements font suite à l'enquête que nous avons menée auprès de nos 40 000 clients et qui plaçait la vidéosurveillance en tête de leurs priorités, explique Valérie Groen, Directrice Marketing de Bewan. Nous avons constaté que leur première préoccupation en la matière n'était pas la sécurisation de leur domicile, mais la sérénité : leur attente est de pouvoir vérifier, par exemple, que les enfants sont bien rentrés de l'école ou que tout se passe bien pendant qu'ils les font garder durant une soirée. »

Le retail très bien placé...

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