VFLIT en transition vers une organisation par métier

« L'objectif de 50 M€ de chiffre d'affaires que nous nous sommes fixé pour 2025 n'est pas qu'un objectif financier. Son atteinte vise aussi à pérenniser l'existence du groupe », explique Dave Lecomte, le président de VFLIT. (Crédit photo : VFLIT)

« L'objectif de 50 M€ de chiffre d'affaires que nous nous sommes fixé pour 2025 n'est pas qu'un objectif financier. Son atteinte vise aussi à pérenniser l'existence du groupe », explique Dave Lecomte, le président de VFLIT. (Crédit photo : VFLIT)

Le groupe de services VFLIT prévoit de passer d'une structuration par filiales à une organisation par activités. Un mode de fonctionnement qui concourrait notamment à porter son chiffre d'affaires de 32 M€ en 2022 à 50 M€ à fin 2025.

Un changement d'approche se précise chez VFLIT (Vous faciliter l'IT). D'ici la fin de l'année 2023, le groupe de services du Grand-Ouest devrait avoir opéré une réorganisation autour de ses différents métiers, abandonnant ainsi la structuration autour de ses filiales qui prévaut aujourd'hui. Pour l'heure, celles-ci sont au nombre de six : OMR Infogérance, Dactyl Infogérance, Medis, Siren Télécoms, CTV et Espace Com. Chacune d'entre elles intervient sur plusieurs des métiers du groupe, à savoir les réseaux et les télécommunications d'entreprises, l'intégration de logiciels de gestion Sage et EBP, la sûreté (vidéosurveillance, alarme anti-intrusion, protection périmétrique, etc.) et l'infogérance IT. L'idée est de faire passer le nombre de ces entreprises à quatre et de spécialiser celles restantes sur une des grandes activités du groupe.

Devenir plus performant sur chacun des métiers

Selon VFLIT, cette organisation plus verticale présente plusieurs avantages. Elle doit notamment lui permettre de devenir plus performant sur ses différents métiers. Elle est également de nature à faciliter l'intégration des sociétés que le groupe pourrait encore acquérir pour consolider sa présence géographique. Au cours de ces 15 dernières années, VFLIT a racheté presque autant d'entreprises. La plus grosse de ces opérations a ciblé CTV (13 M€ de CA) en 2017. Celles de Siren Télécoms (2019) et d'Espace Com (janvier 2022) lui ont succédé. Sur le plan des ressources humaines, la réorganisation de l'entreprise est aussi l'occasion d'harmoniser les aspects sociaux, notamment les conventions collectives, qui régissent les conditions de travail de ses salariés. De quoi renforcer leur sentiment d'appartenance à un ensemble plus vaste que celui des filiales dont ils dépendent.

Un enjeu de pérennisation de l'activité du groupe

« L'objectif de 50 M€ de chiffre d'affaires que nous nous sommes fixé pour 2025 n'est pas qu'un objectif financier. Son atteinte vise aussi à pérenniser l'existence du groupe », explique Dave Lecomte, le président de VFLIT. Ce dernier estime en effet que les prestataires trop petits auront du mal à répondre aux nouveaux enjeux du marché de l'IT et des télécoms, comme ceux liés à la cybersécurité ou à la maîtrise de l'empreinte carbonne. Cette taille critique, c'est aussi un impératif pour qui veut conserver son niveau de rentabilité. Comme nombre de ses homologues, VFLIT voit son plus gros poste de dépenses, à savoir sa masse salariale, augmenter sous l'effet des hausses de salaires, à un rythme plus rapide que le tarif de ses prestations.

« En 2022, nous avons réalisé 32 M€ de chiffre d'affaires pour 250 collaborateurs répartis dans 13 agences. Nos charges salariales ont contribué à une stagnation de notre taux de profitabilité », reconnaît sans détour le dirigeant de VFLIT. Pour autant, pas question pour l'entreprise de limiter la hausse de ses effectifs. D'ici la fin de l'année, dix embauches auront été réalisées, sans compter celles visant à contrebalancer un turn-over de 20 % environ.

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