Vincent Rouaix, PDG de GFI, envisage d'autres acquisitions dans les mois qui viennent. (crédit : D.R.)
Pour son premier semestre 2015, la SSII GFI a vu son chiffre d'affaires progresser de 13% à 437 millions d'euros, tandis que son résultat net a atteint près de 3 millions d'euros contre 1,1 million l'an passé. Après avoir mis la main sur l'éditeur d'ERP Ordirop, le groupe entend poursuivre sa stratégie d'acquisitions.
La société de services informatiques GFI a publié ses résultats pour son 1er semestre 2015, et ils sont au beau fixe. Le chiffre d'affaires a ainsi progressé de 13% pour se hisser à 437 millions d'euros (versus 386,8 à S1 2014), et le résultat opérationnel est ressorti en hausse de 33% à 12,8 millions d'euros. « Les charges de restructuration sont en baisse de 1 million d'euros et le groupe qui engage la majorité de ces coûts dès le premier semestre prévoit, à périmètre constant, une réduction de ces coûts sur l'ensemble de l'exercice », a précisé dans un communiqué Vincent Rouaix, PDG de GFI. Le résultat net a quant à lui explosé de 167% en passant d'1,1 à 2,9 millions d'euros.
Après avoir racheté en juin l'éditeur d'ERP Ordirop, et annoncé son intention de doubler la part des offres logicielles dans son chiffre d'affaires en la portant à plus de 200 millions d'euros d'ici 2018, GFI compte par ailleurs poursuivre le chemin de la croissance externe au travers de nouvelles acquisitions.
Pour la seconde partie de son exercice 2015, la société s'attend en outre à une poursuite de la croissance, du même ordre que celle enregistrée au 1er semestre. La reprise de la demande émanant du secteur public devrait par ailleurs constituer un levier commercial efficace. Elle a d'ailleurs commencé avec la signature d'un contrat d'infogérance globale avec le CNES pour une durée de 6 ans.
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