Microsoft a vendu seulement 2,3 millions de smartphones Lumia au cours du premier trimestre, 73% de moins par rapport au premier trimestre de 2015.
L'acquisition de Nokia par Microsoft se révèle être similaire à la complainte de l'albatros autour du cou du vieux marin. La société qui peine toujours à relancer l'activité Lumia a vu son chiffre d'affaires mobiles diminuer de près de moitié au cours du premier trimestre. Microsoft a vendu seulement 2,3 millions de smartphones Lumia au cours du trimestre, 73% de moins par rapport au premier trimestre de 2015. Les revenus de l'activité Lumia ont ainsi chuté de 46%.
Cette descente aux enfers mine donc les succès engrangés par l'activité Surface. Les ventes de tablettes et PC portables maisons ont représenté 1,1 milliard de dollars au cours du dernier trimestre, contre 713 millions de dollars en 2015 sur la même période. Une bonne nouvelle pour l'avenir de l'entreprise, mais la question de l'activité smartphones est loin d'être réglée.
20,5 Md$ contre 21,7 Md$ l'an passé
Dans l'ensemble, le chiffre d'affaires de la société a continué à légèrement se contracter, avec un total de 20,5 milliards de dollars en T1, contre 21,7 Md$ un an plus tôt. Le bénéfice de Microsoft a également diminué passant de 5 Md$ au premier trimestre 2015 à un peu moins de 3,8 Md$ cette année.
Le chiffre d'affaires de Microsoft colle ce trimestre à ce que l'entreprise réalise depuis un certain temps. Ses services cloud stimulent la croissance, tandis que les parties traditionnelles de l'activité de l'entreprise pâtissent de la chute du marché des PC. Un des éléments stratégiques est aujourd'hui l'activité Azure, dont les revenus ont augmenté de 110% d'une année sur l'autre. Durant la même période, les produits logiciels de classe entreprise tels que Windows Server et SQL Server ont enregistré douze mois de baisse.
Le cloud comme seul moteur
Comme Azure, la suite bureautique cloud Office 365 a continué de croître pour atteindre 22,2 millions d'abonnés, en hausse de 12,4 millions rapport à l'année dernière. Reste à savoir aujourd'hui si la croissance de l'activité cloud sera capable à elle seule de ramener Microsoft vers ses précédents sommets financiers.
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