Trimestriels HP 2014 : l'activité PC surprend avec 12% de croissance

HP a renoué avec la croissance grâce aux ventes de PC entre début mai et fin juillet 2014, mais la plupart des autres divisions ont enregistré des baisses. Crédit: D.R

Les ventes de PC ont progressé de 12% chez HP entre mai et juillet. Pour son 3ème trimestre fiscal, le groupe américain a vu son chiffre d'affaires progresser de 1% à 27,6 Md$, ce qui constitue  la première croissance de ses revenus depuis 3 ans. Toutefois, son bénéfice a chuté de près de 30%.

HP a publié hier soir ses résultats pour le 3ème trimestre de son exercice 2014, clos le 31 juillet. Sur la période, la firme a enregistré une légère progression de son chiffre d'affaires grâce à une embellie sur ses ventes de PC. Au total, le chiffres d'affaires s'est établi à 27,6 milliards de dollars, en hausse de 1%. C'est  la première croissance enregistrée par l'entreprise depuis 3 ans. Cette modeste croissance est principalement tirée par les ventes de PC et l'on ignore combien de temps cela va se poursuivre. Les entreprises continuent de renouveler leurs parcs, après l'arrêt du support de Windows XP par Microsoft, mais cela ne durera pas  éternellement

Reste qu'actuellement, HP tire profit de ce marché. Les ventes de sa division Personal Systems Group ont augmenté de 12% au cours du dernier trimestre à 8,7 milliards de dollars, en partie grâce aux livraisons à destination des professionnels (en hausse de 14% contre 8% pour les PC destinés au grand public). L'activité Enterprise est en légère hausse (2%) et a permis de générer 6,9 milliards de dollars. A l'inverse, les ventes issues de la division impression ont baissé de 4% tout comme celles des services et des logiciels pour les professionnels.

Globalement, le chiffre d'affaires réalisé au cours du 3ème trimestre a dépassé les attentes des analystes financiers qui tablaient sur une diminution de 1%, selon Thomson Reuters. Toutefois, le bénéfice totalisé par HP sur cette période a chuté de 29% à 985 millions de dollars, en partie à cause des coûts de restructuration liés à sa politique de licenciements.