Symphony veut ouvrir un centre de R&D en France

Le français David Gurlé est CEO de Symphony, la start-up spécialisée dans le domaine de la messagerie sécurisée. (crédit : D.R.)

Le français David Gurlé est CEO de Symphony, la start-up spécialisée dans le domaine de la messagerie sécurisée. (crédit : D.R.)

Après une levée de 66 millions de dollars l'année dernière, la start-up Symphony Communication Services LLC qui propose une solution de messagerie sécurisée annonce une seconde levée de 100 millions à laquelle Société Générale et Natixis ont participé. Après l'Allemagne et l'Irlande, la société espère ouvrir en 2016 un centre R&D en France.

Créée en 2013 après le scandale de l'espionnage de grands clients bancaires de l'agence Bloomberg, Symphony Communication Services LLC monte depuis en puissance. Après une première levée de fonds de 66 millions de dollars l'année dernière, la start-up qui propose une messagerie chiffrée - basée sur un système de clé privé - vient d'en réaliser une seconde d'un montant supérieur, soit 100 millions. Parmi les nouveaux investisseurs, on trouve Google, Lakestar, Natixis, Société Générale et UBS, mais également d'autres ayant déjà mis au pot dont Merus Capital ou encore Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan, Deutsche Bank...

AdTech Ad Les solutions de Symphony (fremium et sur abonnement à 15 dollars par mois) sont utilisées par 50 clients dans le monde pour un total de 45 000 utilisateurs dont 70% payants. La jeune start-up, qui emploie près de 140 collaborateurs et prévoit de doubler ses effectifs d'ici fin 2016, réalise d'ores et déjà 5 millions de dollars de chiffre d'affaires. Avec sa dernière levée, Symphony prévoit de développer l'écosystème partenaires autour de sa plateforme et aussi d'accélérer son développement à l'international et d'ouvrir de nouveaux centres R&D. Après l'Allemagne (Francfort), l'Irlande ou encore l'Australie et Singapour, la société espère bien en ouvrir un en France en 2016. « En France, nous avons les meilleurs ingénieurs du monde et aux Etats-Unis ceux qui prennent le plus de risque, ce qui constitue un cocktail explosif », a indiqué non sans humour David Gurle, CEO de Symphony.

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