C'est donc une société saine que rachète Econocom. Ce rachat valorise d'ailleurs Osiatis avec une prime de 41% par rapport au dernier cours de bourse et de 51% par rapport à la moyenne des 20 dernières séances. Osiatis ne présente pas d'endettement net. Son bloc majoritaire d'actionnaires est composé de Walter Butler, Robert Aydabirian, le fondateur, Jean-Maurice Fritsch et Bruno Grossi, les dirigeants actuels. Ils détiennent à eux quatre 51,22% du capital. A l'issue des opérations de rachat, Jean-Louis Bouchard, Président d'Econocom serait le premier actionnaire du nouveau groupe avec 42% du capital environ. Walter Butler serait actionnaire de référence avec 6% et devrait entrer au conseil d'administration.
Le calendrier prévoit la finalisation des opérations au début de l'été prochain, une fois achevées les opérations de due diligence (audit d'Osiatis par Econocom), l'avis des autorités de la concurrence, les consultations des représentants du personnel. Osiatis compte en effet 4 600 collaborateurs, Econocom 3 700. Le nouveau groupe dépasse le cap des 8 000. Notons qu'Osiatis est également investie dans une opération de rachat, celle d'ESR, engagée l'automne dernier et qui devrait également se finir à l'été prochain.
Econocom appartient à son fondateur
Econocom avait annoncé un plan stratégique pluri-annuel pour ce mois d'avril. Il portera sur les cinq prochaines années et se nommera « mutations », un signe que le groupe va se porter de plus en plus vers les services informatiques. Le précédent plan, Horizon 2012, s'est traduit par un doublement du CA et un triplement du résultat opérationnel courant en cinq ans. Econocom s'est également engagé ces dernières années dans les objets intelligents. Un parcours d'autant plus singulier que la société appartient toujours à son fondateur, Jean-Louis Bouchard.
SSII : Econocom va réaliser le quart de son CA dans les services avec le rachat d'Osiatis
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