Le siège de Spiraph Group à St-Quentin-Fallavier dans l'Isère. Crédit photo : D.R.
Le distributeur Spiraph Group a clos en janvier dernier sa vingtième acquisition qui lui a permis d'absorber Dicom, son principal concurrent en Europe. Désormais engagé dans le développement du nouvel ensemble qu'il a constitué, il fait entrer la société Tessi dans son capital pour renforcer ses actifs nets.
Le VAD français Spigraph Group a récemment accueilli dans son capital la société de services Tessi, une entreprise spécialisée dans le traitement des flux (chèques, gestion des transactions en devises et or...). Comme le fonds d'investissement ISATIS Capital l'a fait en 2011, le nouvel actionnaire prend une participation minoritaire dans le distributeur et prestataire de services paneuropéen spécialisé en solutions de capture de documents et de gestion des flux. Le contrôle de Spigraph reste assuré par ses fondateurs et son équipe dirigeante. « Notre dernière grosse acquisition a mobilisé beaucoup de capitaux. L'apport de Tessi nous permet de reconstituer nos fonds propres et de mettre en place le bon attelage financier pour croître sur le marché en forte expansion où nous évoluons », explique Daniel Chautard, le président et fondateur de Spiraph en 1997.
Le rachat de Dicom a étendu la présence de Spigraph à 20 pays
La dernière grosse opération de croissance externe à laquelle fait allusion le dirigeant concerne le rachat de son concurrent Suisse DICOM en janvier 2014. Il a permis la création d'un nouvel ensemble présent dans 20 pays en EMEA où il réalise 130 M€ de chiffre d'affaires avec un effectif compris entre 350 et 400 personnes. Depuis sa création, c'est la vingtième acquisition à laquelle Spigraph procède. Celle de Dicom a été réalisée sur fonds propres. Désormais, la fusion des deux entreprises a été achevée sur les plans marketing et commerciaux et au niveau de l'uniformisation de leurs outils ERP et CRM. Il ne reste plus qu'à finaliser la fusion légale des entités, ce qui devrait être fait prochainement. « Une nouvelle opération de croissance externe n'est pas à exclure mais pour le moment nous privilégions la consolidation de nos acquisitions », indique Daniel Chautard.
De fait, l'un des objectifs que poursuit actuellement l'entreprise est de mettre son portefeuille de produits à la disposition de l'ensemble des revendeurs qu'elle cible en Europe. Le groupe dispose en effet d'accords de distribution avec des marques de scanners leaders telles que Fujitsu, Canon, Panasonic ou encore HP mais sans les commercialiser partout où il est implanté. Spiraph réfléchit en outre à étendre sa présence géographique en ouvrant une nouvel filiale. Aux dires de son dirigeant, celle-ci devrait voir le jour au Moyen-Orient.
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