SHI fait le point après deux ans de présence en France

Le 31 mai 2010, le corporate reseller américain SHI International créait sa filiale française dont il confiait la direction à Alberto Gabaï. Successeur de l'ancien dirigeant qui a quitté récemment l'entreprise, Gabriel Cohen fait le point sur près de deux ans d'activité.

Distributique.com : Quel est le bilan financier de SHI France ?

Gabriel Cohen :
Nous ne dévoilons pas les chiffre d'affaires des différentes filiales du groupe qui générént globalement 4 Md$ en 2011. Ce que je peux dire est que dans les premiers mois du lancement de son activité, SHI France a multiplié son chiffre d'affaires mensuel par deux. En 2012, notre croissance reste très forte puisque nous prévoyons une hausse de nos ventes de 200%. A la fin juin 2012, nos revenus ont déjà dépassé ceux enregistrés sur l'ensemble de l'année 2011.


Distributique.com : parallèlement, vos équipes se sont-elles élargies ?

Gabriel Cohen :
Nous sommes 37 dont 15 commerciaux présents sur le terrain partout en France. Lors de l'ouverture de SHI France, nous étions 30 personnes, majoritairement issues des rangs d'ASAP Software , un revendeur de logiciels racheté par Dell à l'été 2007. Les recrutements que nous avons menés ensuite nous ont notamment permis de lancer notre activité dans la vente de matériels courant 2011. Nous avons par exemple accueilli de nouvelles recrues parmi précédemment en poste chez des revendeurs tels qu'eBizcuss et Inmac Wstore. Initialement, SHI France ne commercialisait que du logiciel. Depuis notre entrée sur le marché français du hardware, nous avons été certifié par HP et avons noué des liens avec des fabricants tels que Lenovo, Lexmark ou encore Epson


Distributique.com : A ce jour, quel est le poids du logiciel dans l'activité de SHI France ?

Gabriel Cohen :
Près de 70% de nos revenus proviennent de la vente de logiciels et 20% de la vente de matériel. Le reste est généré par la fourniture de prestations de services. Au niveau du groupe, le commerce de logiciels génère 50% des revenus. C'est un ratio que nous voulons atteindre en France pour équilibrer notre mix produit.


Distributique.com : En décembre 2010, Alberto Gabaï déclarait à Distributique.com que SHI France espérait prendre 15% de parts du marché français des logiciels BtoB en un an. Cet objectif a-t-il été atteint ?

Gabriel Cohen :
Honnêtement, je ne peux pas vous le dire. Ce classement n'est disponible qu'après compilation des statistiques que nous communiquent les éditeurs. A ce jour, je n'en ai pas eu connaissance. Mais je suis néanmoins sûr que nos parts de marché ont beaucoup progressé.


Distributique.com : Quel est le positionnement de SHI France dans le domaine du cloud computing ?

Gabriel Cohen :
Le groupe SHI dispose d'un datacenter aux Etats-Unis dans le New Jersey. Il s'appuie sur cette infrastructure pour proposer des services de cloud public et privé. Pour le moment, ces services ne sont pas commercialisés en France du fait de la localisation géographique de ce centre d'hébergement. Cependant, les choses devraient évoluer rapidement puisque le groupe a pour projet d'ouvrir un datacenter en Europe en 2013. En attendant, SHI France est déjà capable de commercialiser une offre de type IaaS qui consiste à installer dans le réseau du client des baies renfermant des serveurs, des équipements réseaux et des systèmes de stockage. Ces baies sont administrées par les clients à travers une interface web qui leur permet d'activer des machines virtuelles et de payer ainsi à l'usage. Elles sont en revanches contrôlées et maintenues à distance par SHI.


Distributique.com : les applications en mode SaaS ne font pas partie de votre catalogue ?

Gabriel Cohen :
Nous sommes tout à fait capables de revendre les offres SaaS que les éditeurs mettent à disposition à partir de leur propre cloud public ou à partir de celui d'un tiers. En revanche, nous n'avons pas nous même constitué de catalogue d'applications hébergées dans notre propre datacenter. A l'heure actuelle, les grossistes travaillent sur la mise en place de ce type de catalogues au sein de leurs propres centres d'hébergement. Quand ces offres seront prêtes, nous seront amenés à les commercialiser.

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