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Septembre - Lefebvre Software achève la reprise d'Arcole

Le long et difficile feuilleton Arcole (composé de deux progiciels : Arcole Finance   et Arcole RH) prend fin. En 2008, leur propriétaire, Ares, scindait l'activité en deux : édition d'un côté, intégration de l'autre. La première allait à la société De Gamma, la deuxième restait chez Ares. Après moult épisodes, l'éditeur Lefebvre Software reprend les deux progiciels et les deux activités.

Il  y a un an, Viviane Ribeiro, Pdg de Lefebvre Software indiquait s'orienter vers une croissance externe sur son coeur d'activité, les finances et la RH pour le mid market. Mission accomplie. Ce rachat représente 7 à 8 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires supplémentaire pour Lefebvre Software, portant son CA annuel à 40 ME sur l'année 2010. 65 salariés rejoignent le groupe, ils sont répartis, suivant leurs fonctions dans les différents départements de l'éditeur : commercial, consultants, R&D.  Cette acquisition représente aussi une ouverture technologique vers Oracle et Unix.

L'intégration d'Arcole étant réalisée, Lefebvre Software va poursuivre ses projets de développement. L'éditeur a préparé plusieurs versions de ses produits full web et full java. Surtout, il souhaite, enclencher la vitesse supérieure à l'international. Présent en Espagne (depuis le rachat d'ASGroupe qui lui a amené une filiale sur place) par des filiales en Italie, en Belgique et au Royaume-Uni, Lefebvre Software souhaite doubler rapidement les 10% de son chiffre d'affaires réalisés en dehors de l'hexagone. Il compte déjà des versions de ses produits finances disponibles pour 15 pays et dans 8 langues.

Quant aux résultats financiers, l'année 2010 n'a pas encore rendu son verdict. Le 1er semestre a été « flat », ni en croissance n en régression. Le 3ème trimestre serait en croissance, le 4ème est traditionnellement fort. Viviane Ribeiro se félicité d'appartenir à une entreprise à capital familial à 90%. « On y est bien, par les temps actuels de telles sociétés sont plus sereines. Elles traversent la crise en échappant au « courtermisme », et peuvent aussi prendre des paris sur l'avenir ».

 

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