Le groupe qui tire la majeure partie de son activité de la formation informatique a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de près de 9% au premier semestre 2014. Au final, toutefois, son résultat net reste largement dans le rouge, notamment du fait des charges de restructuration qui ont pesé sur le bilan.
O2i retrouve des couleurs mais pas encore assez pour afficher des résultats satisfaisants. Au cours du premier semestre 2014, l'entreprise a réalisé 21,4 M€ de chiffre d'affaires, soit 8,9% de mieux qu'il y a un an. Durant cette période, son résultat opérationnel est toutefois resté dans le rouge à -175 K€. La situation s'améliore néanmoins comparée à celle du premier semestre 2013 où il s'était établi à - 514 K€. Au final, le résultat net ressort à -850 K€, soit près de l'équivalent de l'ensemble des pertes de la société pour l'année 2013. Il faut dire que l'entreprise a engagé une restructuration partielle qui a engendré plus de 600 K€ de charges exceptionnelles.
L'activité formation dopée par les rachats
Cette réorganisation concerne l'activité de distribution de matériels d'impression désormais réorientée exclusivement vers le marché professionnel. Celle-ci est intégrée à la branche ingénierie du groupe (infogérance pour la production graphique, conception et intégration de solutions d'impression grand format...) qui a dégagé 7,9 M€ de chiffre d'affaires entre janvier et juin derniers. Aux dires d'O2i, elle renoue ainsi avec la croissance sur le périmètre des activités conservées.
Principale contributrice aux revenus de l'entreprise, sa branche formation a vu de son côté ses facturations progresser de 41% à 13,9 M€ durant le premier semestre 2014. A périmètre comparable, excluant les entreprises rachetées, la croissance s'établit à +8,9%.
S'agissant de l'OPE (Offre Publique d'Échange) faite aux actionnaires d'O2i par l'éditeur et intégrateur Prologue, Jean Thomas Olano, le PDG de l'entreprise, indique : « Je serais très surpris qu'elle aille jusqu'à son terme. Je ne vois pas ce que nos actionnaires gagneraient aujourd'hui à échanger leurs titres O2i, à une parité qui les sous valorise nettement [...] Il est beaucoup plus intéressant pour eux de profiter du potentiel d'amélioration sensible des résultats qu'offre le nouveau positionnement d'O2i sur un marché prometteur, comme le montreront les résultats du second semestre. »
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