Les ventes des boutiques LDLC ont progressé de 21,8% à 42,6 M€ pour le compte du premier semestre fiscal du groupe. Crédit photo : D.R.
Le chiffre d'affaires de LDLC a atteint 333,5 M€ au cours des six premiers mois de son année fiscale. Après avoir explosé l'an dernier, ses ventes de produits informatiques BtoC ont stagné, pendant que son activité progressait d'environ 22% sur le segment professionnel.
Le groupe de distribution informatique LDLC a clos le premier semestre de son exercice 2021-2022 sur un chiffre d'affaires de 333,5 M€, contre 314,3 M€ un an plus tôt. Cette hausse de revenus de 6,1% (+5,3% à périmètre constant) est un bon résultat, au vu de l'effet de base défavorable que constitue la croissance de 41,6% enregistrée par l'entreprise au premier semestre 2020-2021. Elle a été principalement portée par le dynamisme des facturations du premier trimestre (+9,8% à 163,7 M€), celles des trois mois suivants n'ayant crû que 2,7% à 169,7 M€.
Le BtoC stagne mais se maintient à un niveau record
Sur six mois, l'activité BtoC a généré 236,1 M€ de chiffre d'affaires, soit +0,4% à périmètre constant. La faute aux achats en ligne des particuliers qui ont baissé de 2,2%, tandis que les achats en boutiques s'appréciait de 21,8% à 42,6 M€. Néanmoins, cette stagnation de l'activité grand public, à un niveau record, tient pour beaucoup à la progression de 63% qu'elle avait enregistrée l'an dernier. A l'inverse, l'activité BtoB a profité d'un effet de base favorable et a dégagé 91,6 M€ en six mois, soit une hausse de 20,5%.
Un niveau de stocks en hausse de 25%
Partant des résultats semestriels de LDLC, Olivier de la Clergerie, son directeur général, indique que « le Groupe LDLC réitère ainsi sa confiance dans sa capacité à délivrer des résultats en progression pour l'exercice 2021-2022 avec un objectif de chiffre d'affaires entre 750 et 800 M€, et un excédent brut d'exploitation supérieur à 70 M€. » Pour réaliser ses ambitions, l'entreprise a augmenté temporairement ses niveaux de stocks. Le but est de pouvoir répondre au mieux à la demande forte des consommateurs à l'approche de la fin d'année, dans un contexte d'approvisionnement plus contraint par la pénurie de composants. Le distributeur dispose à date d'un stock supérieur d'environ 25% à celui de l'an dernier à la même période.
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