Depuis sa création en novembre 2010, la société Securit-One se consacrait au développement d'une solution de sauvegarde et d'archivage visant à offrir un accès simple aux données tout en leur assurant une sécurité forte. Le projet a récemment abouti avec la mise au point de l'Omegabox, un produit pour les PME-PMI dont la commercialisation a démarré début 2012. Ce « mini datacenter », comme l'appelle son créateur, est embarqué dans un caisson à digicode en acier blindé. Animé par un serveur intégré Intel D525 Dual core 1.8GHz, il assure une sauvegarde en temps réel des fichiers de données jusqu'à 1 To en standard (deux disques durs de 1 To en miroir + RAID 5 géographique). Le cryptage des transferts repose sur un algorithme AES 128 bits et celui des données sauvegardées sur un algorithme Blowfish 448 bits. Pour l'archivage, l'Omegabox intègre un graveur compatible avec des M-Disc(*), un nouveau format de disques optiques capables, en théorie, de conserver les données sans les altérer pendant 1000 ans. En outre, l'Omegabox est résistant à l'eau et déclenche des alarmes en cas de dépassement de température du caisson.
Développer un réseau de revendeurs
« La durée de vie des supports d'archivage les plus répandus n'excédant pas dix ans, une entreprise ne peut assurer la pérennité de ses données qu'en les faisant migrer de support en support tout en les sauvegardant régulièrement. Cela s'avère contraignant et est donc le plus souvent mal fait », explique Sophie Feunteuna, la directrice exécutive de Securit-One. En outre, estime-t-elle, il existe pléthore d'offres de sauvegarde en ligne qui fonctionnent bien mais qui suscitent la méfiance quant à la confidentialité des données. D'où la volonté de Securit-One de proposer aux entreprise un serveur sécurisé, hébergé dans leurs locaux, accessible depuis n'importe où et à travers n'importe quel terminal. Proposé aux entreprises en mode achat, le produit leur est également proposé en location pour 149 €/mois. Pour l'heure, la commercialisation de l'Omegabox est assurée en direct mais Securit-One prospecte actuellement des revendeurs pour diffuser sa solution auprès des clients.
Securit-One veut sanctuariser les sauvegardes et les archives des PME
Si le M-Disc tient toute ses promesses, il risque bien de bouleverser l'industrie du disque optique. Inventé par la start-up américaine Millenniata, ce support de stockage se présente peu ou prou sous la forme d'un DVD classique. Mais à l'inverse de ce dernier, le M-Disc est conçu dans un alliage minéral très résistant sur lequel les données sont gravés en profondeur et non pas sur la couche superficielle de la surface du disque. Résultat, le support serait inaltérable et serait capable de conserver les données qui y sont stockées pendant au moins mille an. Pour ne rien gâcher, il peut-être lu sur des lecteurs de DVD classiques. En revanche, sa gravure nécessite un laser cinq fois plus puissant que celui des lecteurs de DVD actuels. Qu'à cela ne tienne. Des acteurs comme Hitachi, qui a participé financièrement au développement du M-Disc, commencent déjà à proposer des graveurs de DVD compatibles avec le M-Disc. Pour l'heure, la capacité maximale d'un M-Disc est de 4,7 Giga. Son concepteur précise toutefois que cette capacité devrait augmenter. Une boîte contenant une dizaine de ces médias optiques est commercialisée environ 56 € chez ldlc.com.
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