Résultats T1 : Le CA d'Avenir Telecom s'écroule de 43,3%

Les résultats d'Avenir Telecom sont à la baisse (-43,3%) malgré sa stratégie de repositionnement vers les smartphones alternatifs, les objets connectés et les accessoires.

Les résultats d'Avenir Telecom sont à la baisse (-43,3%) malgré sa stratégie de repositionnement vers les smartphones alternatifs, les objets connectés et les accessoires.

Le distributeur marseillais Avenir Telecom est à la peine avec des résultats en baisse de 43,3% pour le 1er trimestre clos le 30 juin. Le groupe explique que sa stratégie de repositionnement porte par ailleurs ses fruits puisque les ventes de mobiles, d'accessoires et d'objets connectés progressent (+44,4%).

En pleine phase de restructuration, le grossiste et distributeur Avenir Telecom, spécialisé dans la téléphonie mobile, accuse le coup. Le groupe publie un chiffre d'affaires de 26,6 M€ sur le premier trimestre de son exercice 2015-2016 (du 1er avril au 30 juin). Ce résultat équivaut à une chute de 43,3%  par rapport à l'an dernier. Néanmoins le chiffre d'affaires des activités stratégiques autour desquelles le groupe s'est recentré (mobiles alternatifs, accessoires et objets connectés) a augmenté de 44,4%. La société marseillaise explique cette progression par la performance des accessoires pour téléphones mobiles (Energizer), par la nouvelle gamme d'objets connectés pour maison intelligente (BeeWi), par la vente des smartphones sous la marque américaine YEZZ et par l'élargissement de la gamme de mobiles alternatifs en smartphones durcis, sous la marque Energizer Hard Case.

Une baisse de 34,1 % dans l'indirect

L'arrêt progressif en France de la vente de mobiles des marques constructeurs et de la commercialisation des abonnements pour le compte des opérateurs ralentissent l'activité indirecte dont le chiffre d'affaire baisse de 34,1%. Du côté de la distribution directe, le groupe dit poursuivre son plan de recentrage vers des magasins en France et en Espagne et justifie, ainsi, la baisse du chiffre d'affaires du segment de 48,3% au premier trimestre. Il est également touché par la restructuration du parc de magasins (réduit de 38%).Le distributeur crée en 1989 entend poursuivre le développement de ses gammes d'accessoires et d'objets connectés. Il va également poursuivre le déploiement des offres de gestion externalisées et de magasins. Fin juin, la dette financière du groupe s'élevait à 29,8 M€.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité