Pryntec, la nouvelle marque de TEB qui mise à fond sur l'indirect

La borne vidéo mobile de Pryntec intègre deux caméras HD, un dispositif de stockage vidéo, une double transmission (3G/4G et Wifi), ainsi qu'une batterie offrant sur le papier une autonomie de 21 heures.

La borne vidéo mobile de Pryntec intègre deux caméras HD, un dispositif de stockage vidéo, une double transmission (3G/4G et Wifi), ainsi qu'une batterie offrant sur le papier une autonomie de 21 heures.

Le groupe français TEB lance la marque Pryntec pour développer les ventes de ses solutions de vidéosurveillance sur de nouveaux marchés. Misant sur une stratégie de ventes indirectes à deux niveaux, il table sur le recrutement d'une centaine d'installateurs actifs d'ici deux ans.

Fondé en 1978, le fournisseur français de solutions de vidéosurveillance TEB est principalement présent sur les marchés de la grande distribution (en direct) et de la banque (en collaboration avec une trentaine de partenaires). Depuis plusieurs mois, l'entreprise basée à Corpeau (21) travaillait sur une diversification de ses cibles clients. Les fondamentaux sont désormais posés et comprennent la création d'une nouvelle marque baptisée Pryntec. « Elle nous permet de rajeunir notre image et de dissocier notre activité sur nos marchés historiques, qui continuera d'être menée sous la bannière TEB, de celles que nous voulons développer bien davantage dans les milieux urbains et le transport », explique Emmanuel Dubois, le directeur channel et marketing de Pryntec. L'élargissement des profils de clients de TEB est d'autant plus nécessaire que les nombreuses fermetures d'agences qu'opèrent actuellement les banques font peser sur le fournisseur des risques de baisse de chiffre d'affaires.

La borne vidéo mobile au coeur de la stratégie de conquête de Pryntec

Sur le plan de l'offre, Pryntec mise sur sa Borne Vidéo Mobile. Original, sans être unique, l'équipement dispose d'un coffrage (983 X 302 X 403 mm) conçu pour s'adapter aisément sur les candélabres. Y sont intégrés deux caméras HD, un dispositif de stockage vidéo, une double transmission (3G/4G et Wifi), ainsi qu'une batterie offrant sur le papier une autonomie de 21 heures. Le produit est livré avec le logiciel de gestion centralisé propriétaire Prynvision. « La borne se monte en une heure. Aucun câblage électrique n'est nécessaire puisque la solution utilise l'alimentation des candélabres durant la nuit pour recharger sa batterie qui prend le relais dans la journée », indique Emmanuel Dubois. Pour l'heure, un seul modèle est disponible pour un prix avoisinant les 10 000 € pour le client final. Avant l'été, deux nouveaux modèles devraient être lancés pour disposer d'une famille d'équipements couvrant l'entrée, le milieu et le haut de gamme.

Pour assurer le succès commercial de la Borne Vidéo Mobile, Pryntec souhaite s'entourer de revendeurs. La marque a mis en place pour eux des formations ainsi qu'un programme et un portail partenaires structurés. Preuve de sa détermination à recruter des installateurs, elle était présente pour la première fois en tant qu'exposante sur la dernière édition du salon IT Partners où 100 partenaires potentiels sont passés sur son stand. « Nous comptons disposer d'une centaine d'installateurs actifs dans les deux ans », précise le directeur channel et marketing de Pryntec. Pour atteindre cet objectif, la marque a fait le choix de s'associer à des VAD. Une première signature avec un grossiste disposant d'une division dédiée à la visioconférence devrait être annoncée dans les semaines à venir. A terme, le but est d'être référencé par deux distributeurs à valeur ajoutée.

Des équipes renforcées en interne

Afin d'absorber la croissance qu'il attend de sa nouvelle stratégie TEB a étoffé ses équipes. L'effectif de ses ingénieurs avant-vente a été porté de deux à quatre personnes. Son pôle d'experts sur les projets dispose quant à lui de six ressources contre quatre auparavant. Quant à l'équipe de R&D de l'entreprise, actuellement composée de 20 personnes, elle recrute encore trois à quatre ingénieurs supplémentaires. « Beaucoup d'acteurs asiatiques sont présents sur notre marché. Etre une entreprise française qui possède sa propre R&D et qui innove est un atout. Grâce à notre équipe d'ingénieurs, nous concevons nos propres matériels ainsi qu'une gamme de logiciels d'analyse », se félicite Emmanuel Dubois. L'homme est d'autant plus optimiste que les perspectives de dépenses en vidéosurveillance sur le marché français sont alléchantes. En 2020, les budgets du secteur du transport en vidéosurveillance devraient représenter 230 M€. Ceux des milieux urbains devraient atteindre 217 M€. Sans parler des 56 M€ d'investissements que vont consentir les sites industriel et logistiques ou encore les 193 M€ que vont dépenser les opérateurs de data centers.

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