Première moitié d'année difficile pour LDLC

Olivier de la Clergerie, DG du Groupe LDLC : : « Le premier semestre 2024-2025 a été impacté par l’environnement inflationniste et le contexte politique complexe en France qui ont pesé sur la demande et incité au report des investissements[…]. » (Crédit photo : LDLC)

Olivier de la Clergerie, DG du Groupe LDLC : : « Le premier semestre 2024-2025 a été impacté par l’environnement inflationniste et le contexte politique complexe en France qui ont pesé sur la demande et incité au report des investissements[…]. » (Crédit photo : LDLC)

Le revendeur LDLC a perdu 23 % de revenus au cours de son premier semestre 2024-2025. Nombre d'autres indicateurs sont dans le rouge, y compris la marge brute dont le taux s'est tout de même maintenu.

Pour le compte de son premier semestre 2024-2025, le revendeur IT LDLC a dégagé 243,7 M€ de chiffre d'affaires, soit un recul de 23,2 % d'un exercice à l'autre. Ces six mois ont été impactés « par l'environnement inflationniste et le contexte politique complexe en France, qui ont pesé sur la demande et incité au report des investissements [...]. Le Groupe LDLC parvient néanmoins à maintenir sa marge brute dans la fourchette normative de 21 % - 22 % », a déclaré Olivier de la Clergerie, Directeur général du Groupe LDLC. Une marge brute qui atteint 51,3 M€ en valeur absolue, contre 57,5 M€ un an plus tôt. La décroissance est également sévère pour le résultat d'exploitation. Il s'est établi à -8,7 M€, contre -2,3 M€ au premier semestre de l'exercice 2023-2024. Finalement, le résultat net part du groupe ressort à -7,3 M€ et se replie ainsi de 3,7 M€.

Tous les segments de clientèle sont touchés

C'est l'activité menée par LDLC sur le segment BtoB qui a le plus souffert au cours de son premier semestre fiscal. Ses revenus ont chuté de 13,7 % à 70,2 M€. Du côté de la branche BtoC, le groupe accuse des revenus en baisse de 6,2 % à 167,4 M€. Consolidées depuis le deuxième trimestre, les activités issues du rachat du fonds de commerce de Rue Du Commerce ont contribué à l'activité grand public du groupe à hauteur de 1,2 M€. Ce niveau de ventes s'avère moins élevé que celui atteint avant l'intégration au sein du groupe. Cela résulte, selon LDLC, à la fois de sa volonté de limiter l'offre directe uniquement aux produits high-tech contributifs aux marges, et de la mise en place progressive de la galerie marchande au sein du Groupe.

Au sein des activités BtoC du groupe, seul le chiffres d'affaires des boutiques s'est maintenu en hausse au cours du premier semestre, précisément de +3,8 %.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité