Oracle : l'acquisition de Siebel débouche sur 2000 suppressions de postes

Parmi les employés de Siebel, le groupe de Larry Elisson conservera 90 % des ingénieurs support et développement et des technico-commerciaux. Les membres des services marketing - hors aspect technique - et les employés "back-office" seront en revanche licenciés. A l'issue de l'acquisition de Siebel, Oracle comptera environ 55 000 salariés. C'est ce qu'on affirmé Larry Elisson et plusieurs cadres lors d'une vidéo-conférence axée autour de l'impact du rapprochement Oracle-Siebel. Sur le plan technologique, Siebel constituera la base de l'offre CRM d'Oracle. Les outils d'analyse de Siebel joueront également un rôle clé dans la ligne de produits Oracle en étant vendus comme compléments des applications issues des récentes acquisitions de Peoplesoft et J.D. Edwards. Oracle a, par ailleurs, publié ses prévisions pour les troisième et quatrième trimestres fiscaux. Clos à la fin du mois de février, le troisième trimestre devrait aboutir à une croissance des revenus de 13 % à 15 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les dernières prévisions tablaient sur une fourchette de 9 à 12 %. Au quatrième trimestre, Oracle table sur une progression du chiffre d'affaires comprise entre 13 et 17 %. L'intégration de Siebel, en dépit des 2 000 suppressions de postes, aura au final des conséquences moins lourdes que celle de Peoplesoft - qui avait abouti au licenciement de la moitié des salariés. Notamment parce que les deux groupes disposent de gammes de produits plus complémentaires. Il existe cependant un chevauchement entre l'offre de Siebel et les produits qu'Oracle a acquis via le rachat de Peoplesoft, explique Rob Bois, analyste pour AMR Research. A moyen terme, toutefois, Oracle devrait réaliser un joli coup grâce à sa stratégie consistant à réunir les produits forts, anciens ou nouvellement acquis, en une entité baptisée Fusion. C'est en attendant la sortie de la suite applicative, prévue en 2008, que le groupe de Larry Elisson pourrait connaître quelques difficultés, indique Rob Bois. Le principal obstacle sera culturel plus que technique, selon Paul Greenberg, président du cabinet The 56 Group LLC. Au-delà des licenciements, ils prévoit que de nombreux salariés de Siebel quittent volontairement Oracle. "La destruction culturelle chez Oracle est substantielle. Ils ne sont même encore parvenus à intégrer Peoplesoft".

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