OpenIO se connecte au cloud B2 de Backblaze

Après son offre de back-up illimité à 5$ par mois, Gled Budman, CEO de Backblaze, lance une solution de stockage cloud à 0,005 $ par Go et par mois combinée à OpenIO pour le local. (crédit : Serge Leblal)

Après son offre de back-up illimité à 5$ par mois, Gled Budman, CEO de Backblaze, lance une solution de stockage cloud à 0,005 $ par Go et par mois combinée à OpenIO pour le local. (crédit : Serge Leblal)

Avec B2 Cloud Storage 1.0, Blackblaze entend concurrencer Amazon S3 en mettant l'accent sur le prix et une architecture hybride exploitant la plate-forme de stockage objet d'OpenIO en local.

En direct de San Francisco - Lancée en version bêta en septembre dernier, B2 1.0, la plate-forme de stockage cloud objet du spécialiste de la sauvegarde Backblaze, entre en phase de commercialisation avec le concours d'OpenIO (socle du stockage objet chez les hébergeurs SFR, Aqua-ray et Scalair). C'est en effet la solution de la start-up française emmenée par son CEO Laurent Denel qui a été retenu par Gleb Budman, CEO de Backblaze, pour assurer un pont entre données locales et cloud dans le cadre d'une architecture hybride. OpenIO a en effet développé un connecteur pour permettre à ses clients de basculer sur la plate-forme cloud B2 1.0 aux tarifs très avantageux.



L'offre B2 de Backblaze est quatre fois moins chère que celle d'Amazon S3. (crédit : Serge Leblal)

Après une phase intensive de tests avec pas moins de 30 000 développeurs qui travaillent avec la plate-forme et 200 Po stockés, B2 1.0 arrive avec des tarifs inférieurs à ceux de ses principaux concurrents à commencer par Amazon : 0,005 $ le Go par mois chez B2 en contre 0,022 pour S3. Si la récupération des données est facturée au même tarif que chez AWS, Backblaze assure offrir des performances supérieures avec une disponibilité de 99;9% et une durabilité de 99,999999% pour les données.

Des connecteurs chez Synology et Cloudberry   « Certains de nos clients, nous disaient, j'aime votre offre de back-up mais j'ai aussi besoin de stockage brute, donner nous une API pour accéder à vos ressources de stockage », nous a expliqué Gleb Budman à San Francisco. « Une centaine de Po sont aujourd'hui dans le pipeline », nous a assuré le dirigeant de Backblaze qui bénéficie du soutien de Synology et de Cloudberry Lab. Le premier a ajouté un connecteur à son application Cloud Sync qui assure la synchronisation des données entre une batterie de services cloud (Amazon Cloud Drive, Google Drive, Box, Dropbox, HiDrive ou encore OVH Hubic) et ses NAS, tandis que le second supporte B2 1.0 pour la sauvegarde avec chiffrement de serveurs Windows.

Un des premiers clients early-adopters de la solution est l'association des Scouts féminins de San Diego qui a abandonné sa sauvegarde incrémental sur cartouches LTO pour passer sur une combinaison Cloudberry et Backblaze B2 1.0. Les bandes étaient collectées toutes les semaines pour être entreposées en lieu sûr alors qu'aujourd'hui les données sont stockées hors site en quelques minutes et rapidement accessibles en cas de besoin.

OpenIO s'installe à SF  Backblaze entend concurrencer le stockage froid en utilisant la solution d'OpenIO qui voit désormais la plate-forme B2 comme une extension naturelle de son cluster open source dans le cadre d'une architecture hybride multi tiers. Une belle opération pour la jeune pousse lilloise qui possèdera bientôt un pied dans la Silicon Valley avec l'arrivée prochaine de Guillaume Delaporte, cofondateur et product manager chez OpenIO. Les principaux cadres de la start-up ont d'ailleurs bénéficié du programme Ubi/io de Bpifrance et Business France avec 10 semaines d'immersion à San Francisco aux cotés d'Ysance, Lima et Qowisio.

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