Chez Maersk, ce sont les activités Maersk Line, APM Terminals et Damco qui ont été touchées par l'attaque de ransomware NetPetya. (D.R.)
Comme l'industriel Saint-Gobain en France et les laboratoires pharmaceutiques Merck aux États-Unis, l'armateur danois Maersk a été touché par la cyberattaque de NotPetya en juin dernier. L'impact sur son activité est évalué entre 200 et 300 M$.
Après Saint-Gobain et Merck, c'est au tour de la compagnie de transport maritime et terrestre Maersk d'évaluer les pertes provoquées dans son activité par le ransomware NotPetya dont elle a été victime en juin dernier, à l'instar d'un certain nombre de grandes entreprises à travers le monde. Le groupe danois estime pour sa part que la cyberattaque pourrait lui coûter près de 300 millions de dollars. En diffusant les résultats non audités de son 2ème trimestre 2017, le CEO de Maersk, Søren Skou, a indiqué que la cyberattaque intervenue au cours de la dernière semaine du trimestre avait principalement touché Maersk Line, APM Terminals et Damco. « Les volumes d'activité ont été affectés négativement pendant quelques semaines en juillet et, en conséquence, les résultats du troisième trimestre seront impactés », a-t-il confirmé. Cet impact est évalué entre 200 et 300 millions de dollars.
250 millions d'euros pour Saint-Gobain
Fin juillet, l'industriel français Saint-Gobain avait pour sa part chiffré l'impact causé par la cyberattaque à 220 millions d'euros sur les ventes de son deuxième semestre fiscal. Compte-tenu des perturbations qui se sont poursuivies en juillet, ce montant pourrait atteindre 250 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice. Le groupe français estime par ailleurs à 80 millions d'euros l'impact sur le résultat d'exploitation pour 2017.
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