Le cabinet de conseil NetXP n'a enregistré que 4% de croissance l'an dernier, soit 10 points de moins qu'en 2014. Quant à ses bénéfices nets, ils ont reculé de 7% à 654 K€.
Cela fait maintenant 14 années consécutives que l'activité de NetXP progresse. En 2015, le chiffre d'affaires de ce cabinet de conseil et d'expertise en infrastructures IT a représenté 9,82 M€, soit 4% de mieux que lors des 12 mois précédents. L'entreprise a notamment pu compter sur une hausse de 11% des facturations de sa branche conseil (hors sous-traitance). Elle a aussi profité de l'appréciation des revenus de son activité liée aux services managés (+17%) qu'elle opère sous les marques LiveXP et C-WATCH. Malgré tout, 2015 s'avère être une année en demi-teinte pour l'entreprise, notamment parce que la croissance de ses revenus est de 10% moins importante que celle enregistrée en 2014.
Un gros effort en R&D qui pèse sur les bénéfices
En outre, si NetXP se félicite d'avoir réalisé un résultat opérationnel de 1,07 M€ qui représente 11% de son chiffre d'affaires annuel, il faut noter que ce montant est en recul de 6%. Quant au bénéfice net de la société, il s'est replié de 7% pour se situer à 654 K€. L'évolution négative de la profitabilité de NetXP s'explique notamment par les investissements en R&D qu'il a consenti pour développer de nouvelles offres.
Parmi les faits marquants de l'année 2015 pour NetXp figure notamment le lancement d'une offre de Cyber SOC managé. L'objectif de ce service est « d'accompagner les organisations dans la mise en place d'une stratégie efficace en matière de gestion opérationnelle de la sécurité. » Le cabinet de conseil a également crée une holding baptisée GroupXP qui détient 100% de son capital. Cette structure doit faciliter la stratégie de croissance externe que la société de services veut mettre en oeuvre pour renforcer son positionnement dans le domaine des infrastructures techniques du SI.
Lors de son exercice 2016, NetXP envisage de faire croître son chiffre d'affaires de plus de 10%. Dans le même temps ses effectifs devraient s'étoffer de 15% de collaborateurs supplémentaires.
Suivez-nous