Lyon : comment une SSII remobilise ses collaborateurs

Grégoire de Preneuf, l'un des deux co-fondateurs de Deuzzi

Grégoire de Preneuf, l'un des deux co-fondateurs de Deuzzi

Créée il y a près de dix ans en région lyonnaise, Deuzzi assure le service informatique pour de petites structures, PME ou collectivités locales, qui n'ont pas les moyens de s'offrir un responsable informatique interne. Cas classique du comptable ou du chef d'entreprise qui assure le SI et se fait déborder par la complexité des technologies.

Deuzzi est indépendante des constructeurs. La société va réaliser 3,4 ME de CA annuel (clôture fin mars), avec une rentabilité de 10%. Elle compte trois agences : Nîmes, Annecy, Saint- Jean-Bonnefonds (près de Saint-Etienne) et une cinquantaine de collaborateurs.  Sa croissance forte, l'émergence d'un management intermédiaire issu du terrain ont imposé à Deuzzi une réflexion et un projet d'accompagnement au changement. Projet issu des travaux de l'Iseor, l'Institut de socio-économie des entreprises et des organisations. « Nous avions un risque, c'était de tomber dans la maintenance curative » commente Grégoire de Preneuf, l'un des deux co-fondateurs.  La société a donc décidé de se remobiliser tout en gardant ses valeurs humaines et son indépendance.

Les coûts cachés par an et par collaborateur

La base de l'analyse de l'Iseor, c'est qu'existent beaucoup de coûts cachés. Dans toute entreprise, on peut déceler entre 15 000 et 50 000 euros de coûts cachés par an et par collaborateur. Par exemple : les temps d'interruption, le problème mal traité en amont, les mises en copie inutiles, les sujets mal délégués etc... Ce sont des dysfonctionnements et des réserves d'économies.  

Deuzzi s'est donné trois mois pour porter un diagnostic sur chaque poste, deux consultants de l'Iseor  interviennent. Ensuite des formations, plus de 2 000 heures sont prévues, elles devraient remédier au problème. Au menu : la définition de plans d'actions prioritaires et d'un travail en mode projet, la mise en place de grilles de compétences, d'équipes terrain (et non plus d'un côté la technique de l'autre les commerciaux), des rémunérations variables pour chacun, des tableaux de bord.

« Le tout permet de valoriser notre capital humain, souligne Grégoire de Preneuf, « de gérer notre croissance et le changement tout en responsabilisant mieux nos collaborateurs »

 

 

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