Des salariés des Technical Support Services d'IBM France demandent à la direction de revaloriser leurs salaires et d'améilorer leurs conditions de travail. Crédit: D.R
Chez IBM France, une grève a mobilisé hier, les techniciens de support sur les sites de Noisy-le-Grand, Lille, Strasbourg et Montpellier qui demandent selon la CGT une revalorisation de leurs salaires et une amélioration de leurs conditions de travail.
Des employés de l'entité « Technical Support Services » (TSS) d'IBM France chargés d'assurer l'entretien des machines en interne comme en clientèle ont démarré un mouvement de protestation hier, a révélé la CGT du groupe dans un communiqué. Selon le syndicat, 70 salariés ayant décidé de se mobiliser eux-mêmes au sein de TSS dans toute la France, auraient décidé d'arrêter de travail ce lundi 23 juin 2014, avec rassemblements sur les sites de Noisy-le-Grand, Lille, Strasbourg et Montpellier.
Leurs revendications portent principalement sur la revalorisation de leurs rémunérations et sur l'amélioration de leurs conditions de travail. Ils demandent une augmentation générale de 5%, avec un minimum de 200 euros pour tous et souhaitent qu'il n'existe plus aucun salaire mensuel inférieur au 12ème du salaire minimum annuel conventionné. La hausse de l'indemnisation des astreintes et des activités hors horaires, qui n'aurait pas été valorisée depuis 8 ans d'après la CGT, figure aussi au rang des revendications. Les techniciens concernés souhaitent enfin qu'IBM France s'engage de façon plus précise et détaillée pour améliorer leurs conditions de travail « suite à la dégradation engendrée par les PSE successifs ».
De son côté, la direction de la filiale française de Big Blue a indiqué : « que le dialogue social était ouvert et que ce sujet faisait partie des points abordés durant les réunions imposées par le droit du travail de type CE (Comité d'entreprise) ou CCE (Comité central d'entreprise).
IBM compte plus de 9 700 salariés en France, contre 26 000 il y a 15 ans, selon l'Unsa. En avril 2013, le groupe américain avait annoncé un plan qui devait se traduire par la suppression de 1 200 à 1 400 emplois en France sur deux ans.
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