En dépit de la crise, certains acteurs du service informatique prévoient d'embaucher de façon massive. C'est le cas de Sopra Group qui recherche 1 600 ingénieurs en France et de CGI qui compte intégrer 1200 informaticiens dans ses équipes d'ici la fin de l'année.
Dans un climat social et économique incertain, certains acteurs du conseil et des services informatiques ont décidé de miser sur l'avenir en maintenant leurs recrutements. C'est le cas de Sopra Group qui poursuit activement son développement et annonce une vaste campagne de recrutement en 2014. La SSII recherche en effet 3 000 spécialistes IT dans le monde, dont 1 600 en France. Le groupe compte également d'accueillir 500 stagiaires de fin d'études, dont une partie rejoindra l'entreprise à l'issue de son stage. Les offres concernent des jeunes diplômés de niveau Bac + 5 (universitaires, grandes écoles d'ingénieurs) et des profils plus expérimentés. Les profils recherchés sont des consultants, des ingénieurs d'études et développement, des analystes, des directeurs de projets, et des architectes. Les postes couvriront l'ensemble des activités du groupe : le conseil, les services technologiques et l'édition de logiciels. Ils seront basés à Paris et dans plusieurs grandes villes de province, à Lille, Nantes, Rennes, Toulouse, Aix, Marseille, Bordeaux et Lyon.
1 200 offres chez CGI
CGI fait également partie des SSII qui ont décidé de ne pas freiner leurs embauches La société, qui table sur plus de 1 200 recrutements à Paris et en régions d'ici la fin de l'année, cible majoritairement des profils de jeunes diplômés. Les candidats recherchés sont principalement des ingénieurs en technologies de l'information et des consultants pour travailler sur des missions de conseil, d'intégration de systèmes informatiques et d'outsourcing. Le groupe recherche en parallèle 800 stagiaires (dont 60% devraient être intégrés en CDI au terme de leur stage) et 150 alternants. 50% des recrutements auront lieu en Ile-de-France, la part restante en régions à Lille, Niort, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, Lyon, Clermont-Ferrand, et Strasbourg. On peut toutefois s'interroger sur l'importance de ces volumes au vu du contexte économique actuel. Selon la direction des deux groupes, il s'agirait principalement de créations de postes et non de remplacements.
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