Le 29 avril, la CFDT et la CGT ont appelé les 300 salariés de Norgay IT & Digital Services, répartis sur neuf agences en France, à se mettre en grève le 2 ma. Crédit photo : D.R.
Les collaborateurs de Norgay IT & Digital Services ont fait grève le 2 mai pour demander plus de dialogue avec la direction et dénoncer la perte d'avantages sociaux.
Les salariés Norgay IT & Digital Services sont mécontents de leurs conditions de travail et de la dégradation de leurs avantages sociaux. Le 29 avril, la CFDT et la CGT ont appelé les 300 salariés de l'ESN, répartis sur neuf agences en France, à se mettre en grève le 2 mai pour le faire savoir. Interrogés par nos confrères du Télégram, Erwan-Trestan Laigle (CFDT) et Alain Didou (CGT) dépeignent une direction qui passe en force et ne pense qu'à réaliser des économies, notamment en optant pour des contrats de prévoyance et de mutuelle moins bons que les précédents, en supprimant deux jours de congés de fractionnement, ou encore en limitant les augmentations de salaires.
Un rachat à la barre du tribunal de commerce en 2020
Ancienne filiale d'Alcatel, Norgay IT & Digital Services est née il y a une vingtaine d'années. Elle, a connu depuis plusieurs restructurations qui ont progressivement fait baisser ses effectifs. Aujourd'hui, l'ESN présidée par Ludovic Bourg est la propriété du cabinet de conseil RH Lorentz & Hamilton qui l'a rachetée à la barre du tribunal de commerce en avril 2020 alors qu'elle s'appelait encore Polymont IT Services. Les collaborateurs de Norgay IT & Digital Services étaient alors 400, soit cent de plus que ceux qui délivrent aujourd'hui les prestations de services applicatifs et d'expertise, d'AMO et de pilotage de projet que propose l'ESN.
Un quart des effectifs mobilisables de Brest ont fait grève
A Brest, où Norgay IT & Digital Services dispose de sa plus grosse agence avec 117 collaborateurs, une vingtaine de salariés a tenu le piquet de grève le 2 mai. Ces derniers représentent, à en croire les syndicats, un quart des effectifs locaux mobilisables, si l'on exclut les alternants, salariés en période d'essai et ceux qui sont actifs hors des locaux de l'ESN. A Nantes, il était 4 sur 40 à s'être mobilisés.
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