Les récentes acquisitions menées par Lenovo l'ont amputé d'une partie de ses profits trimestriels. En attendant qu'elles soient digérées, elles ont déjà contribué à la croissance importante des revenus du fabricant.
Le dernier trimestre de l'exercice 2014 de Lenovo (clos le 31 mars) s'est achevé sur un chiffre d'affaires de 11,33 Md$, en progression de 21% à période comparée de l'exercice précédent. Ce résultat permet au fabricant d'afficher des revenus annuels de l'ordre de 46,3 Md$, supérieurs de 20% à ceux de l'année 2013. L'activité PC est de loin la plus grosse source de facturations de l'entreprise. Entre janvier et mars derniers, elle a représenté 13,3 millions d'unités livrées pour un chiffre d'affaires de 7,2 Md$ en hausse de 11%.
De son côté, la division Mobile Business Group (MBG), qui intègre notamment les actifs de Motorola Mobility rachetés en octobre 2014, a dégagé 2,8 Md$ de revenus lors du quatrième trimestre fiscal de Lenovo. Ces recettes proviennent notamment de la commercialisation de 18,7 millions de smartphones durant cette période. Elles tiennent aussi compte des 1,8 Md$ de chiffre d'affaires supplémentaire apporté par Motorola Mobility.
La part des revenus hors PC de Lenovo progresse de 20%
S'agissant de la branche Enterprise Business Group (EBG) (serveurs, stockage, logiciels et services), ses revenus trimestriels ont atteint 1,1 Md$. Cette division, qui commercialise les serveurs X86 d'IBM depuis leur rachat par Lenovo en septembre 2014, a vu ses ventes de serveurs ThinkServers progresser de 59% en valeur.
Désormais, les ventes cumulées de smartphones, de tablettes, et de serveurs représentent 37% du chiffre d'affaires du groupe chinois, contre 17% lors du premier trimestre de son exercice 2013.
L'impact des acquisitions des serveurs X86 d'IBM et de Motorola Mobility, pour un total de 5 Md$, n'a toutefois pas été que positif. Ces rachats ont pesé sur la rentabilité de Lenovo dont le bénéfice net trimestriel a atteint 100 M$ contre 158 M$ à la même période de l'année précédente. Cela dit, ce recul n'est pas une surprise. Après avoir mené ces opérations de croissance externe, Lenovo n'avait pas tardé à indiquer que son bénéfice net reculerait à court terme.
Suivez-nous