Les petites SSII retrouvent des raisons d'espérer

Le dernier baromètre trimestriel  du 3sci (*) évalue le moral des petites SSII sur la fin 2010 (**). Il confirme, plus nettement que le précédent, une amélioration de la conjoncture pour ces prestataires de proximité.

«Au vu de cette enquête et après les discussions menées avec nombre de nos adhérents lors du salon IT Partners, on peut parler de sortie de crise », nous confirme Olivier Bouderand, président du 3sci. Une centaine de ses adhérents a répondu à cette enquête de conjoncture, un échantillon numériquement limité, mais très intéressant car il reflète l'opinion des SSII installées en région, celles qui subissent le plus directement l'activité économique.

Principale conclusion : c'est l'ensemble de l'année 2010 qui leur paraît plus favorable. 46% des chefs d'entreprise interrogés se montrent plutôt optimistes, 19% seulement plutôt pessimistes et 3% seulement très pessimistes. A contrario, 11% se révèlent très optimistes. Le CA a augmenté par rapport à 2009, faiblement pour 36% des répondants, fortement pour 18%. 17% parlent de stagnation. Les pessimistes sont 23% à parler de faible diminution du CA, 6% de forte diminution. La reprise est donc là, mais une proportion non négligeable des petites SSII souffrent encore, certaines fortement, la profession a même connu de disparitions.

Une sortie de crise réelle, mais encore fragile, voire longue. C'est la deuxième évidence, quand on voit 47% des interviewés estimer qu'elle durera encore 12  à 24 mois. 15% le situant à plus de 24 mois. 8% seulement ne la voient pas durer au-delà du semestre en cours. 12% la situent à moins de 12 mois. Le problème le plus épineux reste le manque de commandes et de CA pour 50% des répondants, le manque de trésorerie pour 15%, le manque de souplesse sociale pour 15 autres pourcents. C'est donc le manque de dynamisme économique général qui fait souffrir les petites SSII.

Six mois de décalage


s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité