La crise sanitaire a accéléré le recours au cloud hybride selon une étude Vanson Bourne / Nutanix. (Crédit S.L.)
Selon une étude réalisée par Van Bourne pour Nutanix, les conséquences de la crise sanitaire ont apporté un éclairage sur le rôle de l'informatique et de ses indispensables sousbassements : les infrastructures datacenters et réseau.
Soutenant tout le système d'information, les infrastructures sont particulièrement sollicités à l'occasion de la crise sanitaire qui entraîne un recours important au numérique. Selon l'étude « Enterprise Cloud Index » réalisée pour la troisième année consécutive par le cabinet Vanson Bourne sur la commande de Nutanix, 76 % des répondants ont déclaré que la pandémie les avait de ce fait amenées à réfléchir de manière plus stratégique à l'informatique. 86 % jugent que l'avenir appartient au cloud hybride et 46 % que les investissements dans le cloud hybride s'étaient accrus du seul fait de la crise sanitaire. La tendance forte est aussi que les entreprises utilisent plusieurs clouds publics.
Pour accompagner le renforcement de la place du cloud hybride dans les infrastructures du SI, l'hyperconvergence est une voie particulièrement populaire. Ceux disposant de datacenters envisagent en effet, à hauteur de 92%, d'adopter cette technologie. Les datacenters utilisant d'anciennes architectures incompatibles avec le cloud hybride sont destinées à être déclassées. Améliorer les infrastructures est une priorité pour la moitié des répondants.
Avant la crise sanitaire, un quart des entreprises ne disposait d'aucun collaborateur en télétravail. Désormais, elles ne sont plus que 7 %. Logiquement, 47 % déclarent faire de l'amélioration des capacités de travail à domicile une priorité. Mais la motivation principale de l'évolution des infrastructures reste de mieux contrôler les ressources informatiques (58 % des répondants), d'accroître leur flexibilité pour répondre aux attentes des métiers (55%) et d'améliorer l'assistance aux clients et aux travailleurs à distance (46 %). Par contre, la baisse des coûts n'est mise en avant que par 27 % des répondants.
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