(04/09/03) - Après des années moroses pour cause de concurrence acharnée et de stagnations des ventes, les fabricants de disques durs recommencent à se frotter les mains. Au coeur de tous les PC et serveurs de la planète, les disques durs entament une seconde vie en intégrant les produits électroniques grand public. Lors de la dernière édition de IFA de Berlin, le salon de la radio, de l'électronique de consommation courante et électronique de divertissement, les annonces de périphériques audio/vidéo intégrant des disques durs pour stocker des fichiers multimédias étaient monnaie courante. Seagate, par exemple, vient de livrer ses nouveaux disques CE (Consumer Electronics) auprès des principaux fabricants de magnétoscopes numériques, de décodeurs satellites, de téléviseur (FlexTV chez Philips). L'Idema, l'association des fabricants de disques durs, prévoit que plus de 200 millions de périphériques de stockage magnétiques seront intégrés dans des appareils audio/vidéo en 2006. Soit dix fois plus qu'aujourd'hui. Des périphériques de stockages spécialement conçus pour garantir des performances maximums lors de la lecture et de l'écriture de plusieurs flux audio/video, avec des fonctions de contrôles d'erreurs et d'auto-entretien (chasse aux blocs abîmés). Lors de l'IFA, les magnétoscopes, les lecteurs de DVD ou encore mieux les enregistreurs de DVD-RW intégrant un disque dur de capacité confortable (de 40 à 120 Go) s'exhibaient sur les stands des principaux constructeurs de matériels européens et asiatiques : Toshiba, Panasonic, Pioneer, Thomson, Daewoo. Les baladeurs MP3 ou Mpeg-4 n'étaient pas en reste avec les produits de Thomson, Philips, Archos ou iRiver. Toutes ces initiatives marquent l'émergence de nouvelles familles de produits dédiés aux loisirs numériques. Et selon le cabinet d'études InStat MDR, ce secteur pourrait générer un chiffre d'affaires de 2,5 Md$ en 2007.
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