
Nvidia s'associe à des fournisseurs de cybersécurité pour proposer de la surveillance en temps réel avec ses DPU Bluefield. (Crédit Nvidia)
Afin de fournir une protection en temps réel, Nvidia a conclu un partenariat avec des entreprises de cybersécurité de premier plan, qui vont utiliser son accélérateur Bluefield combiné à sa plateforme de virtualisation réseau.
Dans le cadre de cet accord, Nvidia va intégrer ses solutions Bluefield et Morpheus avec les logiciels de cyberdéfense des entreprises Armis, Check Point Software Technologies, CrowdStrike, Deloitte et World Wide Technology (WWT). Les cartes de traitement de données (DPU) Bluefield déchargent et accélèrent le trafic réseau et les tâches spécifiques du CPU, comme la sécurité et le stockage. Elles disposent de bibliothèques, d'API et d'un ensemble d'outils que les développeurs peuvent utiliser pour créer des applications de haute performance pour les centres de données qui prennent en charge la virtualisation des réseaux, le délestage du stockage et les charges de travail de calcul à haute performance (HPC). Quant à Morpheus, il s'agit d'un framework de traitement de données accéléré par GPU et optimisé pour la cybersécurité. Le framework s'appuie sur des modèles d'apprentissage profond et d'apprentissage machine pour détecter et atténuer les cybermenaces en temps réel. Il peut traiter de grandes quantités de données provenant du trafic réseau, des journaux et du comportement des terminaux afin d'identifier les anomalies et les menaces potentielles. « Il est important de comprendre que Bluefield et Morpheus complètent les entreprises de sécurité, et ne les concurrencent pas », a déclaré le porte-parole de Nvidia. « Nous ne sommes pas un fournisseur de cybersécurité et n'avons pas l'intention de l'être. Ce que nous faisons, c'est renforcer l'écosystème de la cybersécurité avec des capacités de calcul et d'IA accélérées par les DPU et les GPU », a ajouté le porte-parole.
Autre pièce du puzzle : l'architecture Data Center Infrastructure-on-a-Chip (DOCA) de Nvidia. Ce framework logiciel active et accélère les charges de travail sur les Bluefield. Contrairement aux offres conventionnelles qui s'appuient sur des méthodes intrusives ou des agents logiciels, les DPU maison fonctionnent comme une couche de sécurité virtuelle. Elles inspectent le trafic réseau et protègent l'intégrité de l'hôte sans perturber les opérations. D'autres solutions s'appuient sur des dispositifs d'écoute pour accéder aux données du réseau, ce qui permet de créer une carte des dispositifs interconnectés. Mais ces outils n'offrent pas le même degré de détails sur ce qui se passe au niveau des noeuds. « Le grand intérêt de Nvidia Bluefield, c'est qu'il offre simultanément une visibilité complète de l'hôte, du réseau et de l'application », a fait remarquer le porte-parole. « L'intégration de Bluefield à des solutions existantes vise à proposer un « meilleur ensemble » sans que Bluefield soit en concurrence avec d'autres produits. » La plateforme d'IA pour la cybersécurité de Nvidia est disponible depuis le 12 février. Certaines des capacités et des intégrations de partenaires sont en accès anticipé et seront généralement disponibles au second trimestre de cette année.
Suivez-nous