En France, où le groupe SQLI poursuit son désengagement de ses activités non stratégiques, ses facturations trimestrielles se sont repliées de 1%. Illustration : D.R.
Grâce à la hausse de 56% de son activité hors de France, nourrie par deux acquisitions, SQLI est parvenue à dégager une croissance de 12,9% au premier trimestre 2018.
L'activité de SQLI s'est soldée par un bilan en demi-teinte pour le compte du premier trimestre 2018. Certes, le groupe de services publie pour la période un chiffre d'affaires de 57,8 M€, en hausse de 12,9% par rapport au premier trimestre 2017. Mais cette belle croissance tient presque uniquement aux acquisitions de Star Republic (Suède) en mai 2017 et d'Osudio (Allemagne et Pays-Bas) au moins de septembre suivant. Retraités de ces opérations de croissance externe, les revenus trimestriels de de SQLI ressortent en progression de seulement 0,3%.
Les revenus en baisse de 1% en France
En France, où le groupe poursuit son désengagement de ses activités non stratégiques, les facturations se sont repliées de 1%. Dopée par les rachats, l'activité à l'international a, à l'inverse, connu une envolée de 56%. Elle représente ainsi 34% du chiffre d'affaires global de la société de services, soit dix points de mieux qu'un an auparavant.
Selon SQLI, les moteurs de son activité sont, en termes d'offres, les plates-formes d'e-commerce et l'expérience clients. Côté clientèle, les grands comptes représentent 90% de ses revenus, ses vingt premiers clients comptant pour 56% de ses facturations totales.
26% de turn-over dans les effectifs
A fin mars, le groupe, qui table sur 240 M€ de revenus sur une base annuelle disposait d'un effectif de 2 287 personnes. Il souffre d'un turn-over important (26%) qui semble toutefois sur la voix de l'amélioration si l'on s'en tient à la tendance constatée depuis le mois de février.
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