Le rachat de Gemalto par Thales finalisé

« L’intégration de Gemalto, que nous préparons activement depuis plus d’un an, aura pour résultat de consolider notre position de leader mondial de la sécurité numérique », estime Patrice Caine, président et directeur général de Thales. (crédit : Thales)

« L’intégration de Gemalto, que nous préparons activement depuis plus d’un an, aura pour résultat de consolider notre position de leader mondial de la sécurité numérique », estime Patrice Caine, président et directeur général de Thales. (crédit : Thales)

En mettant la main sur plus de 85% des actions Gemalto, Thales a officiellement pris les commandes du fournisseur de cartes SIM et de solutions de sécurité. Sa consolidation dans les comptes interviendra à compter de ce 1er avril 2019.

Cette fois c'est fait. Près d'un an et demi après l'annonce du rachat de Gemalto, Thales vient de finaliser cette acquisition. Le groupe spécialisé dans l'électronique, le transport et la défense est ainsi parvenu à prendre 85,58% des actions du fabricant de cartes SIM et de solutions de sécurité. Près de 80 millions d'actions ont été apportées à l'offre, ce qui, au prix proposé de 51 euros par titre, valorise la transaction à hauteur de 4,1 milliards d'euros.

« L'intégration de Gemalto, que nous préparons activement depuis plus d'un an, a pour résultat de consolider notre position de leader mondial de la sécurité numérique », a expliqué Patrice Caine, président et directeur général de Thales. Les actions restantes pourront être apportées lors de la période de réouverture de l'offre qui se déroulera du 1er au 15 avril 2019. La consolidation de Gemalto dans les comptes de Thales  interviendra à compter de ce 1er avril.

Des résultats au beau fixe en 2018 pour Thales

Cette montée au capital intervient dans la foulée de la publication des résultats de l'activité 2018 de Thales qui a vu ses ventes progresser de 4,1% à 15,86 milliards d'euros pour un résultat net consolidé de 982 millions d'euros,  en progression de 44%.

Pour rendre possible ce rapprochement, le groupe a dû obtenir le feu vert de plusieurs organismes à la fois aux Etats-Unis (département de la Justice) et de la Commission Européenne. Ce qu'il a obtenu respectivement début mars et en décembre dernier. Pour rendre l'opération possible, le géant de la défense a cependant été contraint de céder son activité de modules de sécurité (GP HSM), récupérée par Entrust Datacard le 22 février 2019.

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