La puce Coolidge de Kalray intègre 64 ou 128 cœurs 64 bits, épaulés par 60 ou 160 coprocesseurs destinés à accélérer les algorithmes de chiffrement, d’apprentissage machine ou de reconnaissance optique. (crédit : D.R.)
Kalray, spécialisée dans les puces massivement multicoeurs, finalise son entrée en bourse et lève 43,5 millions d'euros sur EuroNext.
Après un tour de table de 10 millions d'euros en mai dernier, la société Kalray, spécialisée dans le design de processeurs multicoeurs MPAA (Massively Parallel Processor Array), fait son entrée sur EuroNext sous le nom d'ALKAL. L'entreprise grenobloise a en effet réussi son IPO en levant 43,5 millions d'euros (1 976 649 actions nouvelles émises sur un total de 4 336 020). Avec une action introduite à 22 euros, la capitalisation boursière de la société est aujourd'hui évaluée à 95,4 millions d'euros.
« Les fonds levés vont nous permettre de financer notre roadmap technologique et la mise sur le marché des prochaines générations de processeurs intelligents de Kalray, dont notre 3ème génération Coolidge dès 2019, ainsi que le déploiement commercial à grande échelle de nos produits », a indiqué dans un communiqué de presse Eric Baissus, directeur général de Kalray.
Une renaissance après des débuts difficiles
Après des débuts difficiles, la société - fondée en 2008 et placée en redressement judiciaire en 2013 - s'est relancée par ACE Management, CEA Investissement et des investisseurs privés (dont Eurekap) en 2014. Elle franchit aujourd'hui une nouvelle étape avec en ligne de mire les 100 millions de chiffre d'affaires. Un chiffre finalement modeste si on considère la progression fulgurante d'Arm et le poids des leaders du marché, Intel, Samsung, Nvidia, Qualcomm, Texas Instrument ou encore AMD. Kalray a décidé de se concentrer sur les segments de l'embarqué pour équiper les prochaines générations de voitures mais également du HPC pour accompagner les besoins en calcul intensif dans les entreprises.
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