Pat Gelsinger, CEO d'Intel, mise beaucoup sur les puces Alder Lake et Sapphire Rapids pour contenir la concurrence. (Crédit Photo : S.L)
Dans un entretien, le dirigeant d'Intel estime que les puces Alder Lake et Sapphire Rapids vont couper court aux ambitions d'AMD. Il évoque aussi la position d'ARM dans les serveurs et reste prudent face à Apple.
Intel est tellement sûre de la supériorité de ses prochaines puces Alder Lake et Sapphire Rapids que son CEO vient de déclarer que le temps où AMD pouvait se prévaloir de son avance est terminé. Certes, Pat Gelsinger a reconnu que ces deux dernières années, AMD avait fait du bon travail. « Mais les puces Alder Lake et Sapphire Rapids vont radicalement changer la donne », a affirmé le dirigeant dans une longue interview avec Dylan Martin de Computer Reseller News.
Lors de cette discussion, Pat Gelsinger a parlé des trois A - AMD, Apple et Arm - dont les noms reviennent toujours quand on parle d'Intel. D'après ses propos, il semble clair qu'Intel attend avec impatience de démontrer les capacités de ses dernières puces face aux puces Ryzen d'AMD sur les PC de bureau et portables et de prouver qu'Intel est de retour. « Ce sont les meilleurs produits de leur catégorie. Nous avons la meilleure situation en matière d'approvisionnement. Nous disposons des meilleures capacités de production du moment. Notre marque technologique est la plus respectée et la plus réputée de l'industrie. », a déclaré le dirigeant.
Limiter la percée d'ARM sur le marché des serveurs
AMD n'est pas le seul concurrent d'Intel. La firme est attaquée sur plusieurs fronts. Pat Gelsinger a par exemple déclaré que la puce Sapphire Rapids allait contenir ARM sur le marché des serveurs. « Quand on pense aux datacenters, le rôle d'ARM est encore très minime aujourd'hui, et si nous faisons le nécessaire, je pense que le niveau de cette présence n'évoluera pas », a-t-il ajouté.
Concernant Apple, dernière entreprise mentionnée par Pat Gelsinger, il a été un peu plus prudent sur sa position face à la firme de Cupertino (qui intègre sa propre puce M1 dans les environnements MacBook), préférant remettre en question l'ensemble de l'écosystème.
Suivez-nous