Olivier de La Clergerie, PDG du groupe LDLC : « « Nous allons privilégier des revendeurs d’accessoires sur notre place de marché. Dans ce domaine, il est impossible de commercialiser seul une gamme suffisamment étendue pour offrir le choix que demande les clients. » Crédit photo : D.R.
Le cybermarchand LDLC ouvrira ses pages web à d'autres revendeurs au cours du quatrième 2019. Sa future place de marché doit lui permettre en premier lieu de développer son offre en matière d'accessoires.
Alors que les ténors du commerce en ligne disposent dans leur grande majorité d'une place de marché qui accueillent d'autres commerçant, LDLC.com a fait l'impasse jusqu'ici. Le revendeur va néanmoins mettre fin à cette situation puisqu'il prévoit d'ouvrir son site à des tiers au cours du quatrième trimestre de cette année, le temps de finaliser le processus de sélection. « Lorsque les places de marché ont commencé à fleurir chez les cybermarchands, la possibilité qu'elles offrent à un site de segmenter ou d'élargir son catalogue ne répondait pas à un besoin pour nous. Aujourd'hui, la situation a changé et il nous est impossible de développer certaines gammes de produits sans ouvrir notre propre place marché », explique Olivier de la Clergerie, le PDG du groupe LDLC.
Pas d'autre choix pour élargir le catalogue d'accessoires
Pas question pour le cybermarchand de permettre à d'autres revendeurs de venir le concurrencer sur ses propres pages web qui attirent 3 millions de visiteurs par mois. Ceux qui contracteront avec lui ne proposeront que des produits complémentaires à ses propres offres dans des domaines comme l'informatique, l'image & son, et la téléphonie. « Nous allons privilégier des revendeurs d'accessoires. Dans ce domaine, il est impossible de commercialiser seul une gamme suffisamment étendue pour offrir le choix que demande les clients. Prenez par exemple les coques pour les mobiles. Entre les différentes couleurs, dessins et modèles auxquels elles correspondent, le catalogue à constituer est tellement large qu'il serait impossible de le stocker », précise le dirigeant de LDLC.com.
A travers sa place de marché, le cybermarchand entend proposer d'ici 2020 100 000 références nouvelles qui viendront s'ajouter aux 30 000 références qu'il commercialise déjà à lui seul.
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