La SSII Zenika concilie recherche de ROI et bonne ambiance de travail

Carl Azoury, PDG de Zenika, en compagnie de François Hollande lors de la cérémonie des voeux 2015 aux acteurs du numérique. (crédit : D.R.)

Carl Azoury, PDG de Zenika, en compagnie de François Hollande lors de la cérémonie des voeux 2015 aux acteurs du numérique. (crédit : D.R.)

Pointant à la 7e place des entreprises françaises où il fait bon vivre, Zenika est sans doute moins que d'autres SSII sous le feux des projecteurs. Cela ne l'empêche pas d'afficher une santé financière et de miser sur le bien être au travail.

Dans l'univers impitoyable des SSII, la course au ROI et à la marge opérationnelle peut souvent se faire au détriment de l'ambiance de travail. Au sein de Zenika, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 13,6 millions d'euros en 2014, en croissance annuelle de 28% pour un résultat net positif de 650 000 euros et une profitabilité depuis sa création, ce n'est apparemment pas le cas.

« A la création de la société en 2006, nous avons voulu créer une société dans laquelle on voulait être en tant que consultant », explique Carl Azoury, PDG de Zenika. Une démarche qui a manifestement payé, la SSII pointant à la 7e place des entreprises françaises où il fait bon vivre (Great Place To Work) grâce à l'accent mis sur le bien être au travail et la proximité avec les salariés. « Cela nous arrive d'animer des formations techniques, on est issu du même monde », relève Carl Azoury. « Nous avons mis en place une organisation qui responsabilise les collaborateurs, tout l'inverse d'un management hiérarchique à l'ancienne ».

Dans la pratique, les consultants sont amenés à effectuer des tâches multiples afin d'être au plus près des préoccupations des enjeux clients et surtout de faire montre d'une compréhension d'une large palette de compétences : « Les consultants sont amenés aussi bien à développer des logiciels, qu'effectuer du conseil ou animer des formations ce qui garantit une très grande connaissance des problématiques de terrain », poursuit Carl Azoury.

3 000 candidatures reçues par an

Positionné sur les services autour du développement logiciel, Java/J2EE mais également big data et devops ainsi que les méthodes agiles, Zenika attire manifestement de nombreux profils. « Nous recevons chaque année plus de 3 000 candidatures et sommes obligés d'en refuser 98%. Nous sommes très sélectifs sur les recrutements et contrairement à d'autres SSII, nous n'ouvrons pas les vannes du recrutement », explique Carl Azoury. Pour 2015, la SSII prévoit d'accroître ses effectifs de 30% en recrutant 50 consultants pour renforcer ses équipes réparties dans de nombreuses villes de France (Paris, Lyon, Rennes, Nantes, Lille...), mais également pour des missions à l'étranger (Grèce, Londres...). Cinq ouvertures d'agences sont d'ailleurs prévues d'ici 2017.

Pour intéresser, voire retenir les candidats, Zenika a mis en place un système de rémunération variable qui sort quelque peu des sentiers battus. « Les consultants touchent un variable égal à 10% de leurs résultats et ce, quel que soit le montant du volume des facturations, il n'y a pas de palier à atteindre », conclut Carl Azoury.

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