Prévue pour la mi-2009 et consécutive au rachat d'ATI en 2006, la puce Fusion d'AMD, qui rassemblera sur un même jeu de composants un processeur logique et graphique, sera construite autour du Phenom, la plus récente famille de CPU grand public mise au point par le fondeur. Fusion - qui hérite pour l'occasion du nom de code Swift - nécessitera cependant quelques modifications relatives à la conception des Phenom, de façon à optimiser leur fonctionnement, notamment en allégeant leur consommation énergétique. Ainsi, les puces seront gravées en 45 nm, contre 65 nm aujourd'hui. La partie consacrée au traitement graphique reposera sur plusieurs mini-coeurs chargés d'accélérer le traitement des données afin d'accroître les performances 3D. Plus concrètement, le GPU de Fusion sera issu d'une carte graphique qu'AMD prévoit de lancer prochainement, mais sur laquelle le fondeur ne donne aucun détail. La première version de Fusion sera bâtie autour d'un CPU bi-coeur et destinée aux PC portables. Elle devrait être lancée à partir de la mi-2009 avant d'être rejointe par une déclinaison quadri-coeur, toujours pour laptop. Ultérieurement, des versions pour ordinateurs de bureau rejoindront la gamme. En attendant la sortie de Fusion, AMD aura fort à faire pour regagner une partie du retard qui le sépare d'Intel. Enchaînant les publications de résultats dans le rouge, le fondeur ne peut que constater le recul de sa part de marché au profit de son concurrent. Et ce ne sont pas les lancements de ses nouveaux produits qui semblent susceptibles d'inverser la tendance : alors qu'Intel a déjà commercialisé une trentaine de CPU Penryn gravés en 45 nm, AMD accumule les reports pour ses Phenom et ses Barcelona.
La puce Fusion d'AMD sera construite autour d'un Phenom
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