(27/06/03) - La 4e cour d'appel américaine vient de confirmer en partie le jugement rendu le 23 décembre dernier par le juge Frederick Motz dans l'affaire opposant Sun et Microsoft sur l'utilisation par ce dernier d'une version amputée du runtime Java. Selon la cour d'appel, Microsoft a violé le copyright de Sun en distribuant une machine virtuelle incompatible avec les spécifications Java de Sun. La cour a toutefois annulé une autre décision de Motz, qui contraignait Microsoft à inclure le support de Java dans Windows. Selon la cour, Sun n'a pu apporter la preuve qu'il souffrirait de dommages irréparables si Microsoft ne distribuait pas Java avec Windows (NDLR : Lors de JavaOne, Sun a signé un accord de distribution de sa machine virtuelle Java avec HP et Dell). Sun et Microsoft se sont empressés de se féliciter du jugement rendu par la cour. Selon Jim Dessler, le porte-parole de Microsoft, le jugement supprime l'obligation de distribution de Java et est un « point positif ». Dessler estime de plus que la question du copyright est réglée par la diffusion du service pack 1a de Windows XP qui retire la machine virtuelle Java de Microsoft de l'OS. Lee Patch, le vice-président en charge des affaires juridiques de Sun estime, quant à lui, que le jugement « est une victoire pour la communauté Java car elle confirme que Microsoft a violé ses engagements ». Selon lui, le jugement va permettre de mettre un terme à la fragmentation de la plate-forme Java. Il confirme également que Microsoft a abusé de son pouvoir pour distordre les règles de la concurrence.
La Justice dispense Microsoft d'inclure Java dans Windows
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