Si SCC devait faire une nouvelle acquisition, celle-ci ciblerait un revendeur informatique, indique James Rigby, son CEO. Crédit photo : D.R.
Forte d'une hausse de chiffre d'affaires annuel de 9,2%, la filiale française de SCC assure désormais 65% des revenus du groupe. Ce dernier a largement profité de l'importante dont a bénéficié l'informatique personnelle au moment du confinement.
Le groupe de distribution et de services IT britannique SCC a dégagé 2,3 Md£ (2,55 Md€) pour le compte de son exercice 2019-2020 clos fin mars. Il affiche ainsi une croissance d'activité de 5,5% par rapport à la même période de l'année précédente. De son côté, le résultat opérationnel s'est apprécié de 8,8% à 30,7 M£ (34,12 M€). L'entreprise a enregistré des résultat particulièrement satisfaisant dans l'Hexagone où les revenus de sa filiale ont grimpé de 9,2% à 1,7 Md€, soit 65% des facturations du groupe. En outre, le résultat opérationnel de SCC France s'est apprécié de 14,5%. En comparaison, les facturations de SCC au Royaume-Uni n'ont enregistré qu'une hausse de 0,2% à 723,4 M£ (8,03 M€) pour un résultat opérationnel de 15,4 M£ (17,10 M€/+5%).
Pessimisme pour l'impression
Interrogé par nos confrères de CRN UK, James Rigby, le CEO de l'entreprise, a fait état d'un appétit retrouvé de SCC pour le négoce. Et pour cause, SCC a profité de l'effet très positif de la Covid-19 sur les ventes de produits d'informatique personnelle. Il s'attend d'ailleurs à ce que la demande pour ce type de matériels reste forte dans les mois à venir. En revanche, les ventes de produits d'infrastructure ont décliné. Toutefois, cela ne devrait être que momentané, estime le dirigeant. En revanche, celui-ci se montre bien moins optimiste pour les systèmes d'impression. Leurs ventes ont beaucoup souffert pendant le confinement il ne les voit pas retrouver leur niveau précédent.
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