En France, Darty dispose de 400 points de ventes. Crédit photo : D.R.
L'offre de Conforama est désormais l'option privilégiée par le conseil d'administration de Darty, alors que ce dernier avait donné son feu vert à celle de la Fnac en novembre. Court-circuitée, l'enseigne indique vouloir profiter du délai d'une semaine dont elle bénéficie pour faire une contre-proposition.
La Fnac est encore bien décidée à devenir le futur acquéreur de Darty malgré la bataille qu'elle vient de perdre. Le 18 mars, le conseil d'administration de sa cible a en effet trouvé un accord avec Conforama en vue d'un rapprochement entre les deux enseignes. Un coup dur pour « l'agitateur de bien culturels » dont le distributeur d'électroménager avait pourtant accepté l'offre en novembre dernier. Conforama, lui, n'est entré dans la danse que le 2 mars de cette année mais en faisant une offre plus alléchante : 865 M€ en cash contre 859 M€ pour la Fnac, qui de surcroît n'a ouvert que la possibilité d'un paiement partiel en numéraire de 95 M€ maximum.
Chercher l'appui d'un partenaire financier ou se replier sur un autre rachat
Ainsi court-circuitée, la Fnac a annoncé ce lundi qu'elle continuait « la revue des différentes options qui s'offrent à elle » et incité les actionnaires de Darty « à ne prendre aucune mesure » en attendant. L'enseigne devra toutefois faire vite pour formuler une éventuelle contre-proposition. Elle ne dispose plus que d'une semaine pour agir, avant que ne se tienne la prochaine assemblée générale de Darty. Aux dires des observateurs, l'enseigne pourrait chercher le soutien des banques ou de fonds d'investissement. Elle pourrait aussi opter pour un rapprochement avec un autre distributeur et faire ainsi une croix sur la pépite Darty.
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